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Le monde est cru. L'humain est cruel. La vie est brutale.
Voilà ce que vous apprendra Devilman Crybaby. C'est le genre de morales classiques que l'on retrouve dans beaucoup d'œuvres et qui semble parfois un peu bateau. Mais laissez-moi vous expliquer pourquoi Devilman Crybaby illustre parfaitement cette morale.
Devilman Crybaby est une série d'animation japonaise adaptée du manga de Gō Nagai, diffusée en 2018 sur Netflix. Composée de 10 épisodes d'une vingtaine de minutes chacun.
La série nous raconte la possession d'un jeune étudiant nommé Akira Fudo par un démon. Les démons étant dans cet univers des êtres qui peuvent prendre possession des corps humains (s'ils ne l'ont pas dévoré avant). Akira malgré sa possession réussit à contrôler son corps pouvant ainsi se transformer en démon : le DevilMan.
Si cette série illustre aussi bien sa morale, c'est avant tout par son histoire. Une histoire qui paraît classique (des humains et d'autres créatures qui se livrent une guerre, avec au centre de celle-ci un mi-humain mi-créature) mais qui est vraiment bien écrite et plus surprenante que ce que l'on peut attendre, avec des rebondissements et des directions inattendues. L'histoire pourrait également être vue comme un point négatif de l'œuvre, notamment la fin qui est très rapide et plutôt étrange et difficile à comprendre, mais qui reste cohérente avec le reste. Une fin que l'on pourrait qualifier de brutalité harmonieuse, tant cette précipitation résonne avec la crudité de la vie, illustrant donc sa morale à merveille.
La qualité de l'animation fait également beaucoup. Elle est très propre avec des graphismes qui m'ont plu. Des graphismes qui sont très crus ce qui appuie encore plus le propos de l'œuvre, mais qui pourrait déranger certains. Cet animé nous propose également des scènes violentes, parfaitement dans son ton, mais qui pourrait à nouveau refroidir les plus sensibles.
De plus, la musique, bien que peu mémorable, est très bonne, et parfaitement en accord avec les différentes scènes. L'opening est également jolie, et illustre bien la série.
Le point fort de la série est donc pour moi, comme j'en ai déjà plus ou moins parlé précédemment, sa morale. Car bien que classique, elle est parfaitement illustrée. On arrive à s'identifier au personnage à comprendre ses joies, ses peines, ses choix, et quand arrive la conclusion, quand la fin brutale et froide nous rappelle qu'on était simplement devant son écran, la morale, pouvant paraître si classique et commune nous saute aux yeux :
Le monde est cru. L'humain est cruel. La vie est brutale...
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