En voyant les notes et les critiques, je m'attendais à bien pire.
Mais il faut bien admettre que ce manga a pas mal de vraies qualités. Et pour peu qu'on apprécie les shojo/seinen sensuels et romancés, on sera servi !
Diabolik Lovers a des qualités graphiques incontestables : très beau visuel, onirique et fantasmagorique, décors et personnages soignés, couleurs magnifiques.
La ou plutôt les musiques choisies confèrent à l'animé un caractère mélancolique et sexy qui vous transporte littéralement !
La série a aussi des qualités scénaristiques (ben oui, je le pense !) : l'histoire sous-jacente est originale même si le sujet principal est assurément déjà-vu. Tous ces flash-backs nous donnent des informations au compte-gouttes sur ce qui a forgé les caractères des frères vampires, sur leur passé, leurs souffrances, leur psychologie, leurs réactions impulsives et excessives (au-delà de l'instinct de prédateur).
Alors bien sûr, l'héroïne est absolument insupportable : naïve, nunuche, soumise, idiote, les adjectifs pleuvent sur la pauvre Yui ! Quant aux vampires, ils ont tous un complexe de supériorité et sont salement pervers. Malgré tout, on s'attache peu à peu aux membres de la famille Sakamaki, notamment les séduisants et torturés Ayato, Subaru et Shu.
Pour ma part, j'ai donc bien aimé malgré ces défauts flagrants car c'est un bel animé qui nous transporte vraiment dans le fantasme des créateurs (du jeu et du manga - car à la base, c'est un jeu sur Play !). Et, après tout, c'est ça le but, non ?