A chaque fois que Josée Dayan s'est essayée à la reconstitution historique, le résultat s'est avéré calamiteux. En bonne tâcheronne, la conscience professionnelle en berne, elle n'a d'autre priorités que le copinage et l'économie de moyens.
Sans surprise, cette série n'échappe pas à la règle. Entre les choix de casting aberrants et une mise en scène à mi-chemin entre le docu fiction et le porno médiéval, Diane de Poitiers vient grossir les rangs des productions télévisuelles bas de gamme. Les sbires cagoulés disséminés au petit bonheur en sont une parfaite illustration.
Je ne m'appesantirai pas sur l'anachronisme et l'indigence des dialogues (trop explicatifs donc manquant de naturel), ni sur le jeu approximatif des comédiens sans doute dû à une direction d'acteur flirtant avec l'amateurisme.
A l'instar de Depardieu dans Raspoutine ou de Nathalie Baye dans Marie Octobre, le principal soucis de cette production est le choix d'une Isabelle Adjani hors d'âge dont les procédés de chirurgie esthétique auxquels elle s'est livrée lui interdit toute expression faciale.
C'est sans doute par solidarité avec la star que Virginie Ledoyen et notre Joey national nous livrent des prestations en mode pilotage automatique.
Bref, inutile d'en dire plus, c'est un ratage de tous les instants plus embarrassant qu'hilarant. Courage, fuyez ...