Dirty Sexy Money par morrigane
Restée devant la télé après je ne sais plus quelle émission un été, je suis tombée sur le 1er épisode de Dirty Sexy Money, ou les histoires d'un empire familial (celui des Darling) où le papa-patriarche a fort à faire avec sa progéniture, adulte et complètement déjantée.
L'avocat de la famille a disparu dans des circonstances mystérieuses, son fils, qui ne veut pourtant pas entendre parler de la famille à laquelle son père a consacré sa vie, prend le relais et devient donc le nouvel avocat attitré de la famille. Et il y a fort à faire : entre un procureur aspirant à devenir sénateur sous la pression paternelle qui fricote avec un trans, un révérend plutôt sanguin qui en plus d'une tendance à la bagarre, a eu un fils avec sa maîtresse, une fille qui change de mari comme d'autres de voiture et qui est en plus un amour de jeunesse du dit avocat, et des jumeaux terribles, les journées sont bien remplies !
La première saison est excellente, et les malheurs de ces pauvres gens riches sont assez tordants tellement ils sont en dehors de notre monde et de notre sens commun. Donald Sutherland veille sur sa famille de manière intraitable mais touchante. La deuxième saison, où Simon (l'ennemi juré) prend de l'importance, se déroule comme une partie d'échecs, et on ne sait plus très bien qui roule pour qui. Ce n'est pas gênant outre mesure, ça reste globalement clair, mais beaucoup moins drôle.
Une belle brochette de comédiens tout de même autour de Sutherland : dans le rôle de l'avocat dépassé par les événements, Peter Krause, Six feet under, le fils aîné est joué par William Baldwin, Lucy Liu rejoint le casting de la 2e saison...
Dommage qu'il n'y ait eu que 2 saisons, cette série méritait sans doute plus. Mais on peut imaginer que les histoires auraient pu tourner en rond ensuite, tellement les situations avaient rebondi au fur et à mesure des épisodes, surtout dans la première saison.
A voir tout de même, pour le côté famille vraiment déjantée et le jeu de certains acteurs.