Docteur Doogie
5.8
Docteur Doogie

Série ABC (1989)

Première série créée par David E. Kelley (Ally McBeal, Big Little Lies...), Docteur Doogie accuse son âge : rythme lent, péripéties convenues, humour un peu vieillot. Pourtant, elle concentre déjà les obsessions de leurs créateurs, même si la candeur de son héros émousse la critique sociale voulue.


Kelley est déjà à l'aise pour commenter les tares humaines via un milieu professionnel, ici les médecins (qu'il reprendra dans Chicago Hope). L'influence de Steven Bochco, pourfendeur des injustices sociales dans ses séries policières (Hill Street Blues, NYPD Blue...) est également présent dans le portrait de cet ado trop intelligent pour son bien. Docteur Doogie ne se prête pas un binge-watching, et on est pas certain qu'on y gagnera à voir toute la série. On peut y voir quelques épisodes. La tendresse de l'écriture peut encore plaire aujourd'hui. Les prémisses de The Practice, Boston Legal et autres chefs-d'oeuvre de Kelley sont déjà là, en filigrane.

Binge_Doctor
5
Écrit par

Créée

le 8 avr. 2020

Critique lue 278 fois

2 j'aime

Binge_Doctor

Écrit par

Critique lue 278 fois

2

D'autres avis sur Docteur Doogie

Du même critique

Mes Premières Fois
Binge_Doctor
8

Une excellente série ado dans le style Kaling

Héroïne non blanche délurée et vivace, codes de la comédie romantique respectés d'un bout à l'autre, tendresse débordante envers les personnages, one-liners bien placés... pas de doute, on est bien...

le 2 mai 2020

7 j'aime

2

Battlestar Galactica : La Mini-série
Binge_Doctor
10

Prélude à une grandiose série

Le chef-d'oeuvre de Ronald D. Moore débute par un flamboyant double pilote. Reprenant l'univers de la série originale du grand Glen A. Larson, Moore se livre à une brillante réécriture de Saga of a...

le 9 avr. 2020

6 j'aime

Servant
Binge_Doctor
9

Une marche hypnotique vers la terreur

Partant d'un pitch classique de film d'horreur - un couple, leur enfant, une nounou - Tony Basgallop le subvertit délicieusement en en faisant une parabole somptueuse sur la culpabilité et le deuil...

le 14 janv. 2021

5 j'aime