La Mac Gyver du scalpel

Dr Quinn c’est un peu la Mac Gyver du scalpel, l’histoire d’une femme docteur dans les années 60, 1860, qui pour pouvoir exercer son métier est contrainte de se retirer dans une bourgade perdue du Colorado où elle pourra pratiquer des chirurgies crânienne ou plastique dans une clinique en bois poussiéreuse munis d’un simple scalpel et d’un stéthoscope. Alors en chemin elle va devoir adopter trois enfants dont elle n’aura pas pu sauver la mère et va tomber amoureuse d’un litlle big man aux allures d’Aragorn.

Malgré tout c’est vrai que c’est quand même bien sympathique l’idée d’un personnage de femme forte qui se bât contre les clichés, a des aventures dans la forêt et en remontre aux hommes. Et puis ça fait du bien de voir pour une fois les indiens sous un autre aspect que celui de sauvage et la reconaissance, certes un peu tardive et facile, du traitement des indiens par l’armée est bien venue.
Bon très vite la série se transforme en leçon de morale hebdomadaire (genre sept à la maison au far west), ou d’histoire de la médecine, à l’architecture assez figé : un événement a lieu en ville, toute la ville devient folle, discours de Michaella et tout rentre dans l’ordre, morale joyeuse et câlin familiale de circonstances. C’est un peu l’exemple de série sans mémoire, ou chaque épisode amène un problème qui est réglé en 45 minutes sans créer de trop grande conséquence et sans apparemment apporter de vraies leçons aux protagonistes. Car bizarrement j’ai du mal à croire que le Klu Klux Klan quitte une ville pour les beaux yeux et les belles phrases d’une femme et que ceux qui s’apprêtaient à pendre un homme car noir un jour, l’invitent à leur mariage le lendemain.
Donc une série bien sympathique mais sans trop qui ne marquera pas l’histoire de la télévision mais peut plaire à ceux qui la regardaient enfant.