Aaaaaaaaaah Doctor who...
la série qui dure depuis plus de 50 ans ! ...
La série avec la communauté la plus ... Ahem ... Protectrice (je m'en sors bien sur ce coup là)...
J'adore cette série ... C'est mon retour en enfance a moi.
je laisse volontier tombé toute logique, toute attente en matière d'effet spéciaux, ou de suivi, pour cette série...
j'embrasse l'aspect carton-pâte, et je n'ai rien contre les épisodes qui ne débouche sur rien (tousse la fille du docteur tousse) et je laisse même de côté les faux raccords que j'arrive a capter sans y faire forcément attention (même si ça intervient a la cinquième saison, ce qui, pour un autre show serait juste impardonnable) ...
Jusqu'a un certain point...
Je n'ai jamais réussi a accrocher avec les classics donc ma critique concerne uniquement les nouveaux, malgrés de nombreuses tentatives, je m'entête a commencé par le premier docteur, mais je sais pas... j'ai vraiment du mal avec le jeu d'acteur de l'époque... il est difficile de parler de cette série sans évoquer ère par ère, tellement elle part a droite a gauche (dans le bon sens du terme)...
1) L'ère russel T. davies / C. Eccleston
Quand j'ai commencé a mater la série, j'ai eu beaucoup de mal avec l'aspect carton pate vraiment visible, mais Christopher Eccleston est un acteur fantastic! il était parfait en docteur et honnêtement la série ne pouvait rêver mieux pour un redémarrage, vu qu'il n'a duré qu'une saison (suite a quelques problème avec la direction) je ne vois pas grand chose a dire de plus.
2) l'ère R. T. Davies / D. Tennant
Encore un acteur formidable, il reste mon docteur préféré niveau mentalité, et c'est définitivement lui qui m'a accroché autant avec ce show. ce côté pacifiste, toujours non-violent, (une de mes citations préférée : <<-ils ont des armes ! - et moi non! ils peuvent me tuer mais d'un point de vue morale c'est moi le plus fort ! >>)
dans ce monde de brute ça fait du bien ...
Même si j'ai quelque problème avec sa fin, (sa regenération, ça dure sur deux épisode et pendant plus de trente minutes ont le voit souffrir, et faire sa tournée d'adieu, ça a pas facilité le passage au docteur suivant) son passage en tant que docteur était juste magique ...
3) l'ère Steven moffat/Matt Smith
Malgrés un départ non-facilité par une regen' difficile, Matt Smith a su relever le challenge (il suffit de voir sa remise de prix au BAFTA pour comprendre qu'il est le docteur dans la vie réelle), la série prend aussi un boost niveau effet speciaux/moyen par épisode... Mais voila c'était trop beau pour être vrai, Steven moffat fait son entrée.
S. Moffat est un bon écrivain mais un mauvais show runner et beaucoup (trop) d'intrigues, de détails, ou d'histoire finissent par être expliqué par un gros “wibbly-wobbly, timey-wimey" ou pour les non whovians : "ta gueule, c'est magique !"...
J'avoue que les 50 ans et le dernier épisode de Smith ont été comme un coup de grace pour moi, trop de gachis, d'inutile, d'inexplicable, et trop de fan service... peut-être que mes attentes était trop haute mais quand une série fête ses 50 ans (ce qui n'arrive pas tout les jours ou a n'importe quelle série) et qu'on vous promet 3 docteurs ensemble, je pense qu'on est en droit de s'attendre a quelque chose de superieur aux autres épisodes.
4) l'ère S. Moffat/Peter Capaldi
Je l'attendais de pied ferme, malgrés une première apparition dans un épisode mitigé, l'arrivée de capaldi était supposé représentée un tournant dans la série, pour moi c'était la fin des acteurs colgate, la fin des beaux gosses sur qui tout repose (ou comme Baker aime le dire : http://www.doctorwhotv.co.uk/colin-baker-tennant-smith-brought-females-to-doctor-who-63980.htm).
Mais voilà on ne parle plus de virage mais de multiples 360, niveau acteur, capaldi a ce visage grave et froid qui marque une coupure net avec les docteurs précédent, il arrive a donner vie au docteur, mais ce qui me refroidit le plus pour cette série, c'est vraiment le changement complet d'attitude et de mentalité, on est carrément passer de doctor who a docteur house, de "en 2000 ans de vie je n'ai jamais rencontré personne qui n'etait pas important" a "oh mon dieu ! il est mort !! qui veut une glace?".
Niveau écriture on touche le fond, avec un moffat prenant des positions aux antipodes du show et de sa raison d'être (je me suis toujours pas remis de l'épisode anti-avortement, ou l'épisode qui te dit que si tes proches décédés ne reviennent pas c'est parceque tu ne le souhaites pas assez fort... et quand je pense que les gens votent pour L.I.N.D.A comme pire épisode )...
Doctor who est une série qui a toujours était borderline, avec son côté conte de fée mais empreintant clairement certains "gimmicks" propre au genre des film d'horreur en alternance avec le côté baba-cool, pacifiste, etc, etc, en enlevant (pour ne pas dire en amputant) cette dernière partie, la série parait froide et s'éloigne de plus en plus de l'original au point ou je me demande si un retour sera possible... je pensais sincèrement que la saison 8 allez déboucher sur un épisode rappelant au docteur ses valeurs, ce pourquoi il se bat... mais non.
finalement je vais franchir la ligne et admettre que je suis devenu un moffat-hater... Et ce n'est pas rien.
Je suis prêt a faire l'impasse sur les effets carton pates et certains trucs vraiment tiré par les cheveux mais quand ça arrive a me sortir de mon côté "back to childhood", c'est qu'il y a un probème...
Perso l'épisode des 50 ans, et la régen' m'ont clairement sorti de ce mode (sérieusement la faille dans la chambre d'hôtel pourquoi pas un panneau avec écrit : insérez un ennemi random ici) ...
quand j'ai lu qu'il avait sérieusement envisager de faire un mashup sherlock/doctor who (c'est lui qui dirige les deux séries (que le doctor nous aide)), je me suis juste dit : FUCK IT i'm done. même si ca ne s'est pas fait (dieu merci) le simple fait qu'il y ai pensé montre une incompréhension des 2 shows... sérieusement mise-a-part le fangirl-service évident, pensez-y deux seconde. L'un vit dans le 100% rationnel (c'est le principe même de l'aventure du chien de baskerville) et l'autre dans l'imaginaire et le fantastique, sérieusement mise a part pour un sketch de 5min ça n'a strictement aucun intêret... enfin bref... j'aime cette série malgrés tout ses défauts, pas ce que moffat en a fait et je veux juger cette série sur son ensemble sur l'énergie qu'elle avait, pas sur ce qu'un mec a court d'idée (quoi qu'il puisse dire) en a fait.