This could be lupus... Nah, it's never lupus.
Des Medical Dramas, il en sort au moins trois chaque année. Evidemment, le succès d'une série comme Urgences au début de la dernière décennie, couplée avec Chicago Hope n'a fait que perdurer l'intérêt qu'on les producteurs américains à créer des nouveaux concepts originaux. Ici, c'est Dr. House, centrée un médecin estropié accro aux médocs.
Evidemment, qui dit Medical Drama dit Procedural Drama, avec un cas à résoudre toutes les semaines et une intrigue vaguement importante qui tourne pendant l'intégralité de la saison. Dr. House ne dénote pas à cette règle, avec la storyline unique par saison qui sert de véritable évaluation, tant il est dur de juger 177 épisodes tous aussi différents et similaires les uns des autres pendant 8 longues années. La série a pourtant essayé d'être original, avec un renouvèlement presque intégral de casting au beau milieu de la série, avec une explication scénaristique convainquante et des épisodes amusants où House fait un concours pour caster sa propre équipe. Car oui, l'autre particularité de ce Medical Drama, House a une équipe et chaque cas médical à résoudre est traité comme une enquête policière. Une fois qu'on enlève cela et l'interprétation remarquable du trio Hugh Laurie - Robert Sean Leonard - Omar Epps et de quelques seconds rôles tous plutôt bons, House n'a rien de très original et même les storylines de saisons sont plutôt communes... Entre le policier qui veut du mal au héros quitte à aller jusqu'à la corruption (The Shield), le triangle amoureux (Grey's Anatomy) ou encore le millionnaire qui veut racheter l'endroit où le héros travaille, rien n'est réellement novateur. Mais tout est fait de manière efficace et la série s'est même offert une bien jolie fin ouverte avec un dernier plan qui correspond parfaitement au docteur Gregory House.
Grâce à une écriture soignée, une interprétation admirable, un excellent personnage principal et des seconds rôles originaux, Dr. House s'est un peu démarquée du reste des Medical Shows. Ce n'était pas un chef d'oeuvre, mais une série sympathique, une bonne manière de passer 40 minutes devant la télévision par semaine.