Le scénario est une suite de situations invraisemblables, truffées d’ellipses : que c’est-il passé avant, pourquoi tel personnage agit ainsi ? Au début, on suppose, confiant que des explications nous serons fournies ensuite... et puis non.
Le tout ponctué par des dialogues idiots :
"- Vous me reconnaissez ?
- Ben non ?”
Nous non plus (heu... ? Benetton, au hasard ? ) et de toutes façons, on ne saura pas non plus. Dommage parce que le premier tuant le second, on aurait bien aimé savoir pourquoi.
Les personnages sont tous, sans exceptions, caricaturaux. Par exemple, la fliquette à fleur de peau, le jeune moine tiraillé entre l’amour de Dieu et le minou de ladite fliquette, le moine-psychopathe-ex-tueur-d’enfant-racheté-qui-fait-semblant-d’être-devenu-gentil-mais-en-fait-non.
Mention spéciale à son interprète dont le jeu s’inspire directement des tout premiers films parlant.
Côté jeux d’acteurs justement, c’est, soit forcé, les bons faisant ce qu'ils peuvent, les pauvres, avec des répliques aussi ineptes, soit carrément mal joué, les mauvais faisant ce qu’il peuvent aussi, on leur concédera au moins un point pour le travail rendu.
Pour être honnête, j’ai arrêté au milieu de l’épisode 4. Donc peut-être que ça s’améliore juste après. Allez savoir.