En trois épisodes seulement, on ne peut que se faire une idée un peu superficielle... Mais voilà, je ne verrai pas les autres, parce que, même s'il y avait de bonnes idées dans cette histoire rocambolesque, j'ai bien trop de choses palpitantes à regarder pour m'engager plus avant. Je peux quand même donner quelques pistes à ceux qui voudraient se lancer : il s'agit apparemment de brouiller un peu les cartes entre les possibilités inédites qu'ouvre la technologie moderne et les miracles à l'ancienne commis depuis des siècles par les puissances maléfiques, à travers les enquêtes de trois personnages assez falots dont on espère que la suite des événements va étoffer un peu le portrait psychologique. Une psychologue mère de 4 filles qui la rendent vulnérable, un prêtre en devenir tiraillé par des passions intérieures inavouables, et un expert en technologie qui débrouille les mystifications malveillantes. En face d'eux, le petit gars à lunettes de Person of interest, qu'on retrouve ici dans un rôle plus caricatural de teigne finie et démoniaque. J'oublie un démon nommé Georges, avec une voix de fausset. Le bras de fer entre méchants et gentils pose la question désormais rituelle de l'origine du mal et brode une mythologie à l'américaine qui peut intéresser. Ou lasser.