Je n'ai pas du tout accroché au dessin des personnages, sauf le "monstre" finalement très attachant. Les autres ont des costumes et maquillages dignes de Jem et les hologrammes. Admettons, cela peut être un hommage aux années 90 ou même une tentative retrofuturiste avec une esthétique de carnaval vénitien de l'espace.
Par contre cette esthétique "rococo" fonctionne très bien pour le vaisseau spatial, sorte de poisson volant géant aux cabines dorées comme des voitures de l'orient express.
Les compositions de plans sont d'ailleurs sublimes avec cette mystérieuse planète et les souvenirs de l'équipage, le tout porté par la musique planante composée par Ryuichi Sakamoto.
Et surtout l'histoire est vraiment intéressante avec des débats moraux sur le clonage, l'IA, la terraformation d'autres planètes, et la grande question de ce qui fait la nature humaine.
Une grande partie de l'intrigue tourne autour du fameux monstre, mais ce qui suit est une enquête digne d'Agatha Christie avec des révélations que je ne déflorerai pas pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte.