C'est avec grand plaisir que j'ai assisté aux trois premiers épisodes de Family Business, et que je me suis empressée d'en voir les trois autres.
Une famille dont la mère est décédée, et dont l'affaire familiale, une boucherie est en faillite, se retrouve aux prises avec ses propres secrets.
Dans cette famille juive, se pose la question de la mixité, de toutes les mixités. Mais c'est la relation père-fils qui est interrogée en premier lieu.
Comment faire le joint ? En en fabriquant avec l'aide précieuse de Enrico.
A souligner un point fort selon moi : exit le poncif de ma mère juive, tournons-nous vers le père, la belle-mère, puis le fils et la fille.
Cette série intelligente, pleine d'humour et de tendresse, aborde sans le dire de nombreux thèmes, exploitant avec brio les aptitudes naturelles de chacun des comédiens. Jonathan Cohen dans un registre que je lui connais moins est touchant et apporte la vraie note de fond du parfum de weed qui se dégage en note de tête.
Un merci tout particulier à Sens Critique pour cet événement et à Igor Gotesman pour son sens de l'humour, sa finesse.
Bon visionnage !