Déjà de base il n'était pas très sain d'esprit, étant obligé de cadenasser son esprit dans des mondes imaginaires pour éviter toutes frustrations.
Puis il est sorti des jupons de sa mère, du moins physiquement, pour trouver un prolongement par son abreuvement constant par le coton des dessins animés et films bisounours de la société de divertissement industriel instigué depuis les années 80.
Une espèce d'oie que l'on gave, avec son consentement tellement l'idée de vivre libre la terrifie, devenant tellement énorme qu'elle en devient son propre matelas, oreiller et couverture avec des parties dissociées d'elle-même pour rester endormi durablement.
Etant physiquement incapable de ne pas être limité, et donc de ne pas se superposer aux frontières établies par un système conformateur pour bénéfices, a simplement "sérieusifier" ses univers pour trouver un intérêt de vivre cette existence totalement délirante : trouvant donc un combat pour sauver la veuve et l'orphelin, le trans et le migrant pardon, dans toutes les animation du petit et du grand écran.
Le voilà à hurler sur tous les gens qui ne se soumettent pas à ses canons de bienpensance, ceux basés par l'acceptation des désirs de chacun jusqu'aux plus fantasques, parce que selon Mickey : l'imagination n'a pas de fin..... et comme c'est agréable de perdre pied totalement autre part et bien forcément il n'y a rien de mal à ca (interdit d'interdire).
Effectivement, la folie n'a de fin que lorsque la personne s'épuise d'elle même, ne pouvant donc pas voir une limite à ce principe comme elle apparait quand elle en est décédée.
Ce vindicatif étant forcément dans le faux comme il n'a jamais cherché le vrai dans quoi que ce soit, pour lui les films Disney étant aussi réel que le reste, pensant ca car ceux-ci partant de bonnes intentions selon lui car réconfortants, enveloppants d'une couverture de miel et de soie : le rêve éveillé étant forcément le plus haut niveau d'existence car la moins demandant de quoi que ce soit. Dans celui-là tu t'échappes de toute forme de contraintes, d'existences arrêtées, celles-ci essentiellement un mal car une barrière à toi, ton évasion de tout pour tout reformer.
T'échappant de toi-même et des autres et disant faire le plus de bien possible autour de toi.
Le cinéma est un instrument de diffusion et pas artistique car il est tourné prioritairement sur la réception de sa conception, car un miroir du système dans lequel il est né, puis à la recherche de la finition de l'idée initiale.
Quand les grecs sculptaient ils le faisaient pour se projeter eux-mêmes dans une perfection qu'il pouvaient penser sans usure, quand Hollywood modélise il le fait pour projeter le monde et l'attirer ainsi dans une illusion qui taille la réalité comme il le veut.
Très peu de cinéaste cherchant d'abord la pensée puis le monde pour la porter.
Car essentiellement un art importable, déplaçable, pour être vu et pas admiré.
Une consommation visuelle contre un taillage spirituelle ; les yeux sont le miroir de l'âme et j'ai rarement vu quelqu'un avec autre chose qu'un regard de poisson mort au cinéma, personne n'osera dire que quelqu'un n'a pas celui-ci plus éveillé quand il va dans une galerie d'art (même si celle ci n'étant pas forcement de bonne facture à notre époque).
Mais c'est normal car celle-ci cherche vraiment à attiser ta réflexion par son catalogue d'œuvre se finissant au mieux pour l'affichage d'un concept qui te force à projeter celles-ci par leur universalité sur tes propres conceptions, et pas t'apporter un monde, forcément fini, restreignant spirituelle