Si t’as pas vu Firefly à 50 ans, t’as raté ta vie !
Firefly est l'une des meilleures séries de tous les temps. Et quand je dis “meilleure série de tous les temps”, saches vil cuistre qui me lit que je n’exagère pas mes mots. Il suffit de parler de cette série arrêtée (puisqu’elle ne comporte qu’une saison) à quasiment n’importe quel geek normalement constitué (le vrai, pas celui qui joue à Angry Birds) pour lui tirer une larme de nostalgie. Inutile aussi de parler de son 9,3/10 de moyenne sur imdb. Donc Firefly, keskecé ? Malgré un synopsis peu épais, cette série de science-fiction est pour moi la meilleure du genre (ok, égalité avec Battlestar Galactica) et directement dans mon top 5 tous genres confondus. Elle a été réalisée par Joss Whedon, qui n’est autre que le créateur des séries télévisées Buffy contre les vampires, Angel, Dollhouse, mais aussi du film The Avengers. Rien que ça.
Firefly est composée de 14 épisodes de 45min (le pilot, plutôt moyen soit dit en passant, dure le double) et se conclut par un film de 2h : Serenity : l’ultime rébellion. En gros, ça se regarde vite. Il m’a fallu une semaine pour tout dévorer. Car oui, Firefly ça ne se regarde pas, ça se dévore, que l’on soit fan de SF ou non ! Chaque épisode est unique et constant niveau qualité et rythme, rares sont ceux en dessous. Ceci s’explique majoritairement grâce aux personnages ultras attachants et aux acteurs de grande classe les incarnant. Peu de séries auront généré chez moi un tel “amour” des personnages. Tous sont drôles, touchants et réalistes. Mention spéciale pour le Capitaine Reynolds, incarné par un Nathan Fillion tout simplement exceptionnel dans tous les registres. Même les seconds rôles de passage sont au top, certains d’entre vous reconnaîtront d’ailleurs probablement plusieurs d’entre eux.
De la SF pas comme les autres
Autre gros point séduisant de cette série se déroulant en 2517 : son univers. Firefly est assez éloignée des space operas classiques moisis avec des sabres lasers et des pioupioupiou dans l’espace (if you know what I mean), l’ambiance, les décors et les costumes de Firefly rappellent clairement le Far West. Un peu à la manière dont les colons ont commencé en Amérique, ici les voyageurs de l’espace loin du centre de la galaxie colonisée (où se trouvent les planètes les plus riches et développées) survivent avec les moyens du bord et des armes de fortune, dans l’espace comme sur la terre ferme. Ce mélange des genres fait des merveilles. De plus, la fuite permanente de l’équipage du Serenity face à l’autorité suprême qu’incarne l’Alliance (association assez totalitaire des planètes centrales) est prenante et on s’identifie très vite à ces “gentils bandits”.
En effet, le capitaine Reynolds et son second Zoe Alleyne sont d’anciens combattants rebelles dont l’unique but est de rester libres et loin de cette Alliance. Tous les moyens et jobs sont bons, légaux ou non, mais toujours dans la limite de l’éthique. Beaucoup de thèmes et de sujets sont abordés durant cette série et celle-ci s’avère bien plus profonde que son synopsis ne le laisse penser. Les effets spéciaux quant à eux sont plutôt potables dans mes souvenirs, il faudrait que je la revoie (en voilà une bonne excuse !). Au fil de l’avancée de la série, les épisodes et le scénario gagnent en profondeur, tandis que les caractères des personnages s’affinent. L’humour est omniprésent, notamment grâce à des dialogues magistraux et nombre de situations cocasses.
Cette série est probablement celle que j’ai le plus régulièrement envie de re-regarder et celle ayant suscité le plus de réactions positives dans mon entourage (même mes parents adorent). Si j’ai “seulement” attribué 9/10 à Firefly, c’est uniquement en raison de son pilot un peu en dessous du reste de la série (ne vous bloquez pas là surtout) et pour le fait que ce soit terminé. Si certaines séries font bien de s’arrêter à une saison (je pense par exemple à l’excellente Awake), Firefly aurait vraiment mérité une suite. Faute d’audience suffisante à l’époque, la Fox a non seulement diffusée les épisodes n’importe comment, mais a aussi tout simplement décidé de stopper net la série en 2002 avant même la fin. Heureusement en 2005 les droits on été racheté pour produire le film Serenity, afin de donner une conclusion propre à la saga. De nombreuses rumeurs plus ou moins crédibles fleurissent régulièrement sur le net concernant une éventuelle reprise, grâce notamment à une base de fans monstrueuse et à des acteurs motivés pour reprendre leur rôle. Wait, pray and see ! En attendant, si vous n’avez pas peur de l’état de manque que la fin suscitera chez vous, FONCEZ !