Friday Night Lights de Peter Berg (2006-2011). Ça y est, je l'ai terminée. Je ne vais pas me faire que des amis, mais je la critique comme une série dont on me dit régulièrement qu'elle serait top 10 voire top 5, donc culte. Je le dis d'emblée, pour moi ce n'est pas le cas.
Parlons d'emblée de ce qui va : déjà, le fait qu'elle soit suffisamment intéressante et réussie pour que j'aille au bout de 5 saisons et 76 épisodes. C'est un super portrait du Texas, d'une communauté, de l'importance de ce sport en son sein.
De nombreux personnages sont excellemment joués et écrits (le couple Taylor, Buddy Garrity, Clarke, Saracen...) et, dans leur ensemble, les saisons 4 et 5. Transition évidente vers ce qui va moins bien : les trois premières saisons. Alors OK, je connais l'histoire de la production qui a changé de diffuseur, donc de liberté d'écriture et de ton. Mais ça, en tant que spectateur, que dois-je en avoir à faire ? Je regarde une série telle qu'elle m'est proposée. Et les premières saisons (du moins 1 et 2) sont franchement en dessous. On lorgne beaucoup plus vers le teen-drama mièvre que vers la radiographie d'une communauté. Alors oui, c'est le cas dans les saisons 4 et 5 et c'est vraiment très réussi. Mais devoir attendre 40 épisodes pour ça, c'est beaucoup trop. Et certains personnages pâtissent de ces aléas de production en étant hyper inégaux (Tim Riggins) ou maltraités dans leurs sorties (un peu, Smash, Street, Tyra, Lyla...).
En résumé : c'est une série qui regorge de choses super, mais qui est bien trop inégale pour être géniale.