Que du bonheur

Un sentiment de dégoût et de tristesse. Voilà un petit peu comment je pourrais qualifier mes sentiments à l'issue du dernier épisode de la saison 10 de Friends. Car mine de rien, cette série a accompagné mes soirées durant deux ou trois mois, m'habituant à cette bande de potes.

Ces potes dont on a l'impression d'en faire presque partie, de s'immiscer dans leur quotidien, dans leur humour, dans les différentes manies des personnages, leurs qualités et les défauts qui font chacune des personnalités.

Bien sûr, Friends est sans réelle prétention. Durant dix saisons, la série continuera à garder une légèreté de tous les instants, n'abordant finalement que très peu voire jamais des sujets très sérieux (hormis peut-être le boulot ou la paternité). Les personnages ne seront jamais confrontés à des maladies, à la mort d'un proche, etc. Bref, Friends, finalement, c'est une positive attitude, une série qui cherche avant tout à gonfler votre moral, à vous garder de bonne humeur ou au contraire à vous rendre un sourire à l'issue d'une journée particulièrement difficile.

Bien entendu, Friends souffre de quelques défauts, récurrents à chacune des saisons: les rires enregistrés qui font trop gros par moments, une niaiserie pas toujours compensée par de l'humour mais qui n'est franchement pas grave quand on regarde celle de HIMYM. Une dernière saison aussi un peu trop expresse, on a senti des scénaristes pressés, devant en finir au plus vite.

Mais qu'importe, Friends laisse une marque indélébile pour tous ceux qui ont su se prendre au jeu et accepter chacun des personnages qui la compose.