Fruits Basket raconte l'histoire des fruits qui, lassés de tourner dans les pubs pour Oasis, se rebellent et se tournent vers Disney afin de participer au prochain SpaceJam (mais sans Pépé le putois qui comme chacun le sait, est un dangereux putois fictif qui agresse les filles dans des fictions). Suite à cela, Mickael Jordan roule l'héroïne en boule et marque un superbe dunk.
Sinon ma thérapie à base de shoujo se passe bien, après Orange j'ai décidé d'affronter un mythe pour voir si toutes les héroïnes d'animes destinés aux adolescentes sont obligatoirement à la solde d'une nana un peu naïve, à la larme facile et au caractère digne d'une langoustine de compétition.
Fruits Basket nous raconte l'histoire de Tooru Honda (aucun lien de parenté avec ma voiture), lycéenne plutôt banale mais qui était fasciné par le zodiaque dans son enfance. Elle aimait beaucoup le chat (pas de blague vaseuse svp). A cause de circonstances tragiques, elle se retrouve à vivre dans une tente de camping sur la propriété des Souma. Ceux-ci s'aperçoivent de sa présence, notamment l'un de ses camarades de lycée, Yuki. Elle va petit à petit découvrir que cette famille n'est pas tout à fait classique!
TMS Entertainement est un bon studio. Orange, dernière production que j'ai vu d'eux, n'était pas mauvais, mais il faut dire que cette fois ci ils se sont un peu plus démenés. L'anime est plutôt beau, avec notamment un design des gars plutôt pas mal (surtout Kyo qui est quand même un personnage assez amusant, en tout cas moi il m'a pas mal fait rire). Il y a quelques problèmes de qualité mais ça reste dans une norme acceptable (par exemple la cravate de Yuki qui change de taille sur le dernier épisode). Je chipote un peu j'avoue, mais il y a du mieux.
Concernant le doublage, rendons à Iwami Manaka ce qui lui appartient: elle joue parfaitement le rôle de Tooru. Mais, malgré le caractère habituel du personnage pour un shoujo (et ça m'agace un poil), le doublage rattrape le coup. J'ai aussi pas mal apprécié le doublage de Yuki, convaincant par Nobunaga Shimazaki (plus convaincant que son rôle dans "Date a live").
La musique est larmoyante à souhait, avec un premier op et ending clichés, mais un second opening que j'estime bon! Comme quoi, même dans ce genre de production, la musique peut me convaincre. Concernant le dernier ending, j'ai un souci avec les vocoders, mais ça cela me regarde. Je dois reconnaître une chose, c'est que sa consistance, son démarrage sont un point d'orgue parfait pour l'anime. Belle prestation pour l'OST en somme :)
Et comme d'habitude au niveau histoire, à croire que les shoujo sont fait d'une fille un peu naïve entourée de beaux gosses (comme à l'inverse les shounen sont un gars courageux entouré de... ah ben non ça marche pas, y'a des nunuches parfois), nous avons une histoire où l'histoire se centre autour de notre héroïne. Heureusement pas que, certaines choses que l'histoire nous apprends va nous révéler plus sur cette fameuse famille, avec un petit côté Ranma 1/2 pas dégueulasse du tout. En somme, malgré une héroïne un peu bête, on peut assez facilement s'attacher à elle, elle a une façon de raconter les choses qui font, parfois, verser une petite larmichette. Et c'est d'ailleurs un des intérêts de l'histoire, car elle est le centre de l'histoire cette petite nana. Non sans mal, elle traverse pas mal de péripéties et y laisse des plumes. Curieusement, elle n'est jamais pathétique, bien au contraire. A croire que certains shoujo savent vraiment faire une fille qui verse des larmes qui ne sont pas gratuites. Mince, je me suis fait prendre au jeu de cet anime!
Autre bon point, il fait 25 épisodes! En 2019! Hourra! De la prise de risque! Année de l'audace et de la créativité (oui bon que sur la moitié du scénario). D'ailleurs parlant de la parenthèse précédente, le zodiaque et tous les mystères qui l'entourent est le point fort de l'anime. Tooru elle même dans son harem de gars serait un peu fade. Mais ces histoires un peu ésotériques sont plutôt intéressantes. A noter un épisode 24 assez couillu.
Beaucoup de qualités dans ce shoujo, même si il est un peu cliché. Allez, en tant que mâle alpha lambda dominateur (de rien du tout), je choisis, lecteur, de te le dire. J'ai aimé cet anime, j'ai pas mal chialé en écoutant notre héroïne moitié idiote moitié coach de vie (convaincante). Mine de rien l'écriture de son personnage la rend moins bête. Aussi, les autres personnages, Kyo et Yuki en tête rendent l'anime assez agréables. Cependant, sur cette première saison, cela part un peu dans pas mal de sens, et il est clair que la deuxième saison était prévue d'avance (n.b: je ne l'ai pas encore vue quand je rédige ce texte). Néanmoins, un anime avec un peu de consistance, je ne dis pas non, et il s'avère que ce sera encore dans ma playlist pour les jours à venir. J'aurais aimé qu'une fille comme Tooru me sauve parfois, parce que naïvement, l'imbécile qui écrit qu'elle est bête l'est autant qu'elle. C'est ptet pour ça que je suis aussi le public de cette œuvre, et que j'en reprendrais bien une part!
P.S: Ne pas reproduire ni réutiliser sinon moi aussi je peux me transformer comme Kyo, et ça va chier.