Ça y est, je l'attendais depuis l'an dernier, enfin la fin de ce que je considère comme étant le meilleur Shojo qui soit passé devant mes yeux. Bêtement je me suis dit que comme il n'y avait 12 épisodes cela correspondait aux 12 signes du zodiaque et donc, un épisode par personnage montrant comment il se débarrasse de la malédiction... avant de me rappeler que c'est une adaptation de manga et d'un arc narratif pas du tout pensé pour ça.
Alors, bon, on est loin des débuts bien plus drôle du manga. Cette saison va voir les personnages se délivrer de la malédiction, et notamment de l'influence néfaste d'Akito (et plus généralement de l'influence de la famille Soma.) Du coup, on a un gros potentiel de sérious bizness où certains personnages, sous l'influence de Tohru, vont vers leur évolution. Après, on est assez centré sur les figures principales (Kyo, Yuki, Shigure, Akito) même si Momiji se voit avoir un glow up de malade passant du petit garçon naïf à un adolescent désabusé à qui on ne la fait pas.
Par contre, malgré le fait que l'on montre qu'Akito a eu une enfance super dure et qu'elle (oui, c'est elle maintenant) finie par s'amender.... je la déteste toujours autant.
Et le couple qu'elle forme avec Shigure me fait limite froid dans le dos. J'aimais bien Shigure quand c'était un manipulateur rigolo (son rapport avec son éditrice) et qu'on pensait qu'il faisait tout ça pour le bien de tous... au final, c'est un peu une ordure.
Après, j'ai mes couples préféré dont j'ai été content qu'ils se mettent ENFIN ensemble. Même si cela ne dure que quelques scènes voir certains personnages avoir une relation amoureuse mignonne et basée sur la confiance mutuelle, ça fait quelque chose au coeur.
C'est une fin hautement satisfaisante, qui tire parfois en longueur (purée les trois avant derniers épisodes) mais qui possède un message puissant : cela demande une force incroyable d'aimer.
Tohrû malgré son côté "tête de linote" et "je m'excuse tout le temps" trouve le moyen d'être ami avec tout-le-monde et c'est dingue à quel point, elle pousse cette obstination et cet optimiste envers des gens qui ne voulaient pas être son ami : que la personne soit méchante, renfrognée voire qu'elle cherche à la tuer, Tohrû trouvera toujours le mot qui faux et la façon de percer sa carapace.
Et mine de rien c'est fort comme message. Comprendre l'autre, l'aider, aller au delà des ressentiments c'est dur mais c'est ça être une personne forte. Et ça me fait bizarre de l'avouer, mais Tohrû est... bad ass.