Honda (Super Cub), Onda (Sayonara watashi no cramer), Honda Tohru...
Cela suffit, "enough" comme disent les anglo saxons des terres de Sire Arthur. Cette propagande néo japonisante motorisées est trop dangereuse, vise à détruire la jeunesse actuelle (qui ne voit que par le chaton de bon aloi) et qui ne reconnaît plus l'attrait universel de la coquillette à la truffe.
Alors pleurez braves gens, pleurez devant l'audace de l'animation japonaise qui reprend un patronyme de la marque ailée pour raconter la troisième saison d'un anime où sévit un ange trop gentil, trop naïf peut-être, bref une fille qui m'avait un peu agacé durant les deux premières saisons. Et je vais commencer par demander pardon à Tohru, parce que sortir de cet anime et ne pas avoir accueilli dans sa petite tête un souvenir impérissable, c'est impossible.
Fruits Basket the final reprend la suite de la saison 2 et continue cette histoire de tradition zodiacale où les signes du zodiaque et leur dieu promirent de rester ensembles. A travers les tumultes de leur relations, les envies de libertés, les sentiments et les rancoeurs au sein de la famille Soma, Tohru souhaite que leur avenir à chacun soit brillant...
Plutôt qu'analyser "froidement" ou faire de l'humour malheureux sur cet anime, je vais essayer de faire simple pour rendre en quelque sorte à Tohru ce que l'auteur a voulu lui donner en tant que personne, et qui finit par ressortir sur les personnages, et probablement sur les spectateurs de l'anime.
Pour cela il y a eu un travail sérieux, que ce soit dans l'enrobage (opening/ending incroyables), dans l'accompagnement (du bon vieux piano triste qui crache un peu trop parfois) et dans la façon de montrer Tohru. Et ce qui est réussit dans cet anime, c'est l'attachement que l'on va avoir pour ce personnage. Cela en va presque à l'irrationnel, je me souviens de cet épisode 6, cette façon de filmer Tohru en souffrance, que l'on aperçoit au travers de draps... pour ma part j'ai pu enfin éprouver de la compassion pour elle à ce moment.
Réduire l'anime à cette expérience est un peu réducteur, c'est une production ultra sérieuse et faîte pour réussir, l'œuvre originelle semblait avoir des moyens insoupçonnables en matière de suspens et de rebondissements (cet épisode 12 est ultra tire larmes). Et cette adaptation n'est pas une vaste blague, les moyens ont été mis. Alléluia !
Certaines histoires d'amours auraient mérité, peut-être, un peu plus de développement mais 13 épisodes ça implique des sacrifices.
Quand on voit cette saison de Fruits Basket, on pourrait imaginer que c'est "normal" de faire un anime qui dépasse tout, même le plafond des notes parfaites sur SensCritique. Et si moi même j'attribue des notes très souvent généreuse, j'ai l'impression que je n'ai pas été juste. L'engouement autour du manga est vraisemblablement pas usurpé, le coin cinémastesque apporté à cette saison est absolument dingue, quand bien même des choses ne soit pas à mon goût, je ne trouve même pas la conviction pour y redire quelque chose, même pour plaisanter, même pour charrier.
J'aurais tellement voir Clannad After Story à sa sortie télévisée, mais en guise de compensation, bien des années plus tard, j'ai eu la chance d'assister à une adaptation digne de ce qui pourrait sans rougir oser l'appellation du meilleur shojo comme je l'ai déjà lu ailleurs.
Au moment de cette critique l'anime a prit la première place sur Myanimelist, il se ferra rattraper par des hordes de fans des animes détrônés, mais cela vous montre combien cette saison est aussi haute qu'un tsunami de talent. Il y a tellement rien à dire que j'ai préféré ne pas trop en parler.
Regardez cet anime, ne serait-ce que pour avoir la chance de voir et de découvrir cette saison.
(et si vous aimez les trucs qui bougent un peu plus mais qui brisent le coeur, y'a "To your Eternity")
P.S: si vous copiez tout ou partie de cet avis, je vous envoie l'abruti de chat quand il se transforme.