Mommy.
Diffusée pour la première fois au Japon entre octobre 2003 et octobre 2004, "FullMetal Alchemist" est une adaptation (paraît-il libre) du manga de Hiromu Arakawa, produite par le studio Bones. Un...
Par
le 13 nov. 2014
19 j'aime
2
Voir la série
Fullmetal Alchemist, diffusé sur Animax en 2003, c’est un peu comme si vous preniez une bonne vieille aventure fantastique, y ajoutiez une pincée de tragédie familiale, une louche de batailles épiques, et un soupçon de philosophie sur les limites de l’humanité et du pouvoir. Le résultat ? Une série qui vous entraîne dans un monde où la science et la magie se confondent, où chaque action a un prix, et où deux frères essaient de réparer une erreur qui a littéralement coûté bras et jambe.
L’histoire suit les frères Elric : Edward, l’aîné, alchimiste brillant et têtu, et Alphonse, son petit frère, dont l’âme est piégée dans une armure géante après une tentative désastreuse de ramener leur mère à la vie. Oui, parce que dans le monde de Fullmetal Alchemist, jouer avec les lois de l’alchimie, c’est un peu comme jouer avec un feu d’artifice dans une pièce fermée : ça va mal finir, et c’est exactement ce qui se passe quand les deux garçons tentent une transmutation humaine. Résultat des courses ? Ed perd un bras et une jambe, et Al... perd tout son corps, ce qui est quand même un peu plus extrême. Mais pas de panique, Ed récupère des prothèses en métal super stylées (hello, Fullmetal) et ensemble, ils partent en quête de la Pierre Philosophale, capable de restaurer leurs corps et de corriger cette petite bévue.
Ce qui fait la force de Fullmetal Alchemist, c’est à la fois son univers richement construit et ses personnages extrêmement attachants. Ed, avec sa taille d’aspirateur à poussière (une blague récurrente dans la série), compense par son caractère explosif et sa maîtrise redoutable de l’alchimie. C’est un héros complexe, plein de culpabilité, de rage, mais aussi d’espoir. Son frère Al, malgré son corps imposant de métal, est la douceur incarnée, avec une âme gentille et protectrice. Ensemble, ils forment un duo de choc, à la fois vulnérable et incroyablement puissant, qui vous fera rire et pleurer à parts égales.
Le monde de Fullmetal Alchemist est un personnage à part entière. L’alchimie y est à la fois une science et une magie, régie par la loi de l’échange équivalent : pour obtenir quelque chose, il faut sacrifier autre chose d’égale valeur. C’est ce principe qui guide tout le récit, et les frères Elric, plus que quiconque, en connaissent le coût. Mais cette règle simple ouvre la porte à une multitude de dilemmes moraux. Jusqu’où est-on prêt à aller pour obtenir ce que l’on désire ? Qu’est-ce que l’humanité ? Et peut-on vraiment inverser les lois naturelles ? Le show jongle habilement entre l’action et des réflexions plus profondes, vous forçant à vous poser des questions tout en vous bombardant de combats impressionnants.
Les antagonistes de la série ne sont pas en reste. La série introduit les "Homonculus", créatures artificielles qui, au-delà de leur apparence menaçante, représentent des péchés humains (charmante allégorie). Chacun des Homonculus – Envy, Lust, Gluttony et les autres – a sa propre personnalité et ses motivations, ce qui les rend aussi fascinants que terrifiants. Ils ne sont pas simplement méchants pour être méchants : ils sont le produit de la nature humaine déformée, et ils deviennent les miroirs de ce que les frères Elric essaient de fuir ou de réparer.
Visuellement, Fullmetal Alchemist offre une palette d’animations dynamiques et détaillées. Les combats alchimiques sont un régal pour les yeux, avec des transmutations qui déforment le paysage, des cercles de pouvoir qui apparaissent au sol, et des explosions à gogo. Mais la série sait aussi ralentir pour offrir des moments plus doux ou introspectifs. On passe de paysages brûlés par les guerres à des villages pittoresques, tout en traversant des villes où la politique et l’alchimie s’entrelacent de manière dangereuse.
Côté émotions, la série frappe fort. On rit des interactions entre Ed et Al, qui oscillent entre la camaraderie fraternelle et les piques affectueuses, mais on pleure aussi leurs tragédies, les sacrifices qu’ils ont déjà faits et ceux qu’ils devront encore faire. Les arcs narratifs comme celui de Nina (vous saurez de quoi je parle, si vous avez regardé la série) sont des coups de poing émotionnels dont on ne se remet jamais vraiment.
Cependant, Fullmetal Alchemist n’est pas sans défauts. La série souffre parfois de longueurs, et certains arcs secondaires peuvent sembler moins intéressants ou trop détachés de l’intrigue principale. De plus, l’anime de 2003 s’éloigne du manga à un certain point, ce qui conduit à une conclusion qui peut paraître frustrante pour les fans de la version papier (heureusement, Fullmetal Alchemist: Brotherhood viendra rectifier cela quelques années plus tard).
En résumé, Fullmetal Alchemist est une aventure à la fois épique et personnelle, une quête désespérée pour réparer l’irréparable dans un monde où même la magie a un prix. Avec des personnages inoubliables, une action spectaculaire, et des thèmes philosophiques qui vous poussent à réfléchir à la vie et à la mort, c’est une série qui ne vous lâchera pas une fois que vous aurez mis le pied dans cet univers alchimique. Si vous aimez les récits d’aventures avec du cœur et une bonne dose de mystère ésotérique, Fullmetal Alchemist est la série qui transformera le métal en or... ou du moins, votre soirée télé en un moment magique.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleures séries de 2003
Créée
le 5 nov. 2024
Critique lue 13 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Fullmetal Alchemist
Diffusée pour la première fois au Japon entre octobre 2003 et octobre 2004, "FullMetal Alchemist" est une adaptation (paraît-il libre) du manga de Hiromu Arakawa, produite par le studio Bones. Un...
Par
le 13 nov. 2014
19 j'aime
2
Après avoir terminé Fullmetal Alchemist Brotherhood (qui est sans conteste un de mes animés préférés), j'ai ressenti un vide causé par un manque de Fullmetal Alchemist dans ma vie, en effet je ne...
Par
le 16 oct. 2016
18 j'aime
Difficile de qualifier l'expérience qu'est cet anime... Je vais donc commencer par le plus évident, expliquer la problématique. En fait, je croyais regarder un manga de 100 épisodes, dont la deuxième...
Par
le 13 mai 2013
12 j'aime
1
Du même critique
Farscape, série de science-fiction culte des années 90 diffusée sur SyFy, est une plongée interstellaire où chaque épisode est un cocktail d’aventure, de bizarrerie, et d’inventions visuelles dignes...
hier
1 j'aime
Fullmetal Alchemist, diffusé sur Animax en 2003, c’est un peu comme si vous preniez une bonne vieille aventure fantastique, y ajoutiez une pincée de tragédie familiale, une louche de batailles...
le 5 nov. 2024
1 j'aime
Desperate Housewives, diffusée sur ABC en 2004, c’est un peu comme si vous preniez une banlieue chic américaine, y ajoutiez une poignée de secrets, quelques meurtres cachés sous les pelouses...
le 5 nov. 2024
1 j'aime