http://www.youtube.com/watch?v=EJix4fIizus
Ca faisait une éternité que quelque chose ne m'avait pas autant emballé intérieurement. On peut le voir rien qu'à ma présence ces dernières semaines sur ce site, ou ailleurs sur la toile.... who cares, je sais...
Quand je me (re)lance dans un univers aussi vaste et amusant que celui d'Arakawa, j'aime être transporté, j'aime ne devoir rendre de compte à personne et m'enfoncer toujours un peu plus dans un monde imaginaire, dont je suis le seul à pouvoir comprendre le délire dans mon entourage et qui vient électriser mes après-midi ou soirées de libre. Me passionner pour les frères Elric, les homonculus, pour la mythologie qui les habite, pour leurs croyances les plus folles. En quelque sorte, cela consiste à mettre son nez un peu partout, peu importe du moment que ça concerne FMA et que ça peut assouvir une soif infinie qu'est la mienne.
FullMetal Alchemist - et je parle pour tous les formats confondus - c'est l'anime qui est transgressif jusqu'au bout des oncles, jusqu'au plus profond de ses personnages, tous autant qu'ils sont. Ces personnages transgressent à droite, ils transgressent à gauche, dans tous les sens ! Ils ne respectent rien tout en étant logique avec les codes établis par l'univers, et c'est ça qui fait que l'attraction provoquée par l'histoire est foudroyante d'efficacité.
Et dans l'hypothèse où les premiers épisodes ne vous électrisent pas assez les veines du corps, ou les files si vous êtes un robot, je ne sais pas quoi vous dire si ce n'est de prendre votre (auto)mail en patience.
J'avais entendu dire que les musiques de la série animée de 2003 étaient "meilleures". Toute proportion gardée, et même si les démarches ne s'avèrent pas d'un poids équivalent, je me vois obliger d'affirmer ma mine. La série de 2003 est honorable tant pour ses mélodies qui sonnent bien que pour ses dérives intéressantes vis-à-vis du manga, mais dans Brotherhood tout m'a paru mieux élaboré, ça se sent à l'écoute des openings. Ils débordent de mélancolie, ils ne dévisagent jamais les propos préambulaires d'Arakawa, les rendant encore plus incisifs et cristallisant le "tout" à chaque fois.
Les personnages parlent parfois en pourcentage, ils se déchaînent dans un casse-tête interminable. Ce petit jeu trône dans mon esprit, mais je le renie à ma façon et je fais en sorte de passer outre les imperfections de Brotherhood, car la somme de toutes les z'émotions, de toutes les choses vues, entrevues et ressenties sont parfaites. On a tendance à trop le répéter, c'est facile et un peu naze comme raisonnement, mais je ne peux pas le formuler autrement.
Come Hohenheim Papy.