https://youtu.be/CUF7jOM8Mp8
Dans un monde où l’alchimie a une place centrale, les jeunes Edward et Alphonse Elric tentent un jour de braver l’interdit; ressusciter leur mère qui vient de passer de l’autre côté. Ils ne tiennent alors pas compte de la règle alchimique primordiale : pour toute chose reçue, il faut en abandonner une autre de même valeur en retour. Ainsi, Ed perd un bras et une jambe, tandis que Al perd son corps en entier. Et toujours pas de signe de vie de leur chère et tendre mère. Un nouvel objectif va désormais guider les inséparables frères : Retrouver leur corps.
J’ai toujours su que j’adorerais FullMetal Alchemist. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu la certitude que cette histoire était faite pour moi. J’étais tombé un petit nombre de fois sur un épisode de la première version animée, ça m’avait l’air passionnant… mais pourtant je ne me suis jamais lancé à l’aventure, et je ne sais pas pourquoi. Il a donc fallu attendre 2018 pour que la confirmation m’arrive bel et bien. FullMetal Alchemist : Brotherhood est un chef d’œuvre.
Dès le premier épisode j’étais conquis et dors et déjà complètement accroché aux frères, comme s’ils étaient les miens. Si l’histoire m’a emballé du début à la fin, j’aimerais surtout écrire quelque peu sur ce qui peut être m’a la plus subjugué. Les personnages. Déjà, c’est un exploit d’arriver à si bien en présenter un si grand nombre, mais c’est avant tout leur utilisation qui révèle du génie. Je n’ai jamais vu autant de travail fait sur la moindre âme qui apparaît à l’écran. Des personnages qui pourraient passer presque inaperçus ont soudainement la parole pour laisser place à une justesse sans nom. Chacun à son heure de gloire, n’importe qui peut amener un moment fort. C’est assez hallucinant à quel point on est invité à s’attacher à tout ce beau monde, dans cet univers où il n’y a en fait que des héros.
Mais les héros ne sont pas immortels. Le travail sur les personnages ne s’arrête pas là mais va jusqu’au bout. Sans trop en dire, il faut savoir qu’il y a un certain nombre de mort dans Fullmetal Alchemist. Aucune ne passe inaperçue. Absolument chaque décès est un intense déchirement, une scène inoubliable.
On a droit à une série qui ne perd pas son côté manga, entre humour soudain et graphismes brièvement brouillons par moment, mais qui sait en même temps rester sérieuse et proposer de véritables réflexions. On évoque alors la fraternité évidemment, mais aussi l’humanité face au pouvoir, la recherche du bonheur, ce pour quoi on doit se battre, et aussi la foi.
Quel plaisir de ce côté-là de voir tant de références et de parallèles avec l’aspect omniprésent de la religion. Pareil pour toutes les comparaisons et analyses qui peuvent être faites dans les combats et avec les méchants (le concept des ennemis qui possèdent des noms de péchés capitaux arrive toujours à faire mouche).
On peut se demander quel est le critère principal pour évaluer une œuvre. Pour moi, ça a toujours été les émotions. Et il y a ici une transmission si facile des émotions, j’avoue avoir eu plusieurs fois les larmes aux yeux et ce sans attendre d’être dans les derniers épisodes, loin de là ! Sans jamais être tire-larme, FMA parvient merveilleusement bien à impliquer son spectateur et à lui transmettre tout ce qu’il a à lui donner.
https://youtu.be/SkNjCfMjRXA
Si quelqu’un lit ce texte avec l’envie de, pourquoi pas, essayer cet anime, je ne peux que pousser cette démarche ! Mon ami, pars à l’aventure aux pays des alchimistes, dans un monde duquel tu ne reviendras pas indemne.
Et pour moi, personnellement, je ne peux m’encourager à ne pas non plus délaisser ce chef d’œuvre. J’ai l’impression qu’il a été fait pour moi… si ce n’est pas rare comme impression ! Je sais pertinemment que je replongerai dans ces 64 fabuleux épisodes. J’y retournerai à corps perdu.