Leçon de maîtrise.

Fullmetal alchemist Brotherhood avant d'être une excellente oeuvre, est un model a suivre pour bien des studios.
Déjà retranscrire le manga quitte a prendre parfois son temps est une initiative rare a une époque ou les animes finissent de manière improvisés faute de matériel (Comme le premier Fma, Soul eater etc..je ne critique pas le premier Fma, je souligne surtout l'initiative.)

Ça c'est le premier bon point, le second c'est que le studio rend vraiment le tout a l'écran avec brio, de l'opening, aux scènes de combats, du rire a la tristesse, de l'OST a l'ending, le sentiment de travail bien fait est permanent. Chapeau.

Quand a FMA Brotherhood, pourquoi vous résumer l'histoire? Si vous ne connaissez pas l'oeuvre vous risquez de toute façon d'enchaîner les épisodes a une vitesse folle.
D'ailleurs le format de l'anime est parfait. Un bon scénario qui nous tiendra en haleine sans peine tant certains épisodes sont mémorable.
Suivre les frères Elric dans leurs périples est un véritable plaisir et l'oeuvre a le bon goût d'ajouter son lot de personnages attachants et qui apportent une réelle fraicheur a l'ensemble.

Entre les petits rires en coin et les pincements au coeur, la série trouve toujours le bon équilibre.
Reste le rythme, sujet a débat dans certaines parties. Étant contre le hachage gratuit d'une oeuvre, ça ne me dérange absolument pas, surtout avec un scénario solide.
Mais alors pourquoi pas 10?

Parce que FMA B souffre tout de même du symptôme "Je suis un personnage inutile et je vais vous stalker H24" et quelques minuscules grincements de dents ici ou la.
Rassurez-vous je chipote.

Brotherhood reste un vrai bijoux.
Une belle histoire, joliment hideuse, tristement heureuse, ou la joie côtoie sans cesse la dure réalité de nos deux frères.

Bref, une véritable réussite.