Thriller school life autour du jeu et du pari, Kakegurui (qui veut dire « Parieur compulsif ») est un bon animé. Il commence bien, très bien durant les trois-quatre premiers épisodes. Mais les jeux s’essoufflent, jusqu’à un épisode final très décevant.
Kakegurui raconte l’arrivée de Jabami Yumeko, étudiante jolie et gentille à première vue, dans un lycée spécial. Un lycée d’enfants riches et influents ou tout se jouent avec les jeux d’argent. Jusqu’à son propre avenir… En ne restant fixé que sur l’école, l’animé nous plonge dans cette société parallèle dégoûtante et capitaliste jusqu’au bout des ongles. Et c’est très plaisant de voir Yumeko arriver dans l’école, et bousculer cet ordre établi avec sa folie du pari. Au début, on s’éclate. C’est divertissant, grisant… Mais au fil des paris, ça devient un peu redondant. Yumeko se laisse faire, tout le monde s’inquiète mais elle ne semble pas toucher, puis TWIST, c’était prévue. Et elle retourne la situation au dernier moment. J’ai espéré, avec l’épisode final du duel contre la présidente, qu’on ai droit a un vrai pari ultra-intense, comme si bien vendu dans l’avant-dernier épisode. Mais, l’ending se lance, et c’est une fin qui n’en est pas une du tout. Après, le personnage de Yumeko est une vraie bombe sociopathe, qu’on prend plaisir à voir briser les espoirs d’arrogants fils de riches.
Un point sur lequel je ne peux rien reprocher a Kakegurui, c’est son visuel. Visuellement, c’est chatoyant. Des chara-design réaliste et généreux, des scènes d’emballement psychopathe de Yumeko toujours très belle. Une ambiance ambigue et presque érotique, très cohérente avec le monde du jeu et du pari.
Kakegurui, c’est un bon animé. On prend du plaisir à regarder ces paris d’un autre monde, et une personnage principale surprenante et aussi dangereuse qu’attachante. Dommage que ça ressemble à une boucle qui se répété en seulement 12 épisodes, et que ça se termine… comme ça, quoi.