Pourtant puriste, pourtant conquise.
En premier. LE PREMIER QUI ME FAIT RE-ÉCOUTER CET OPENING FOIREUX SE VERRA LAPIDÉ A COUP DE VHS. Voilà, je suis une fille sympa mais il y a des choses pour lesquelles il ne faut pas pousser. Ensuite. Les textures. C'est quoi ces textures ? C'est la première fois que ma rétine se décolle et c'est fortement désagréable. J'avais réussi à éviter ça jusque là. Flûte quoi.
Pour la petit histoire, je suis une fan inconsidérée de l'oeuvre de Dumas (Sauf l'autre vicomte de Bragelonne, là) et j'ai enfin trouvé trois semaines pas trop chargés pour lire le Comte de Monte-Cristo, plus classe, parait-il, que le sus-cité. Après avoir laissé les personnages à leur destin par le magnifique procédé qui consiste à fermer la dernière page avec un soupir, je m'attaque donc à présent aux adaptations.
J'ai eu vent de celle-ci un peu par hasard et le destin étant ce qu'il est, j'ai commencé à le regarder avec une amie. Ne pouvant m'empêcher de commenter chaque changements, mais par la même, j'étais impressionnée du brio avec lequel les éléments étaient transposés. Le rythme est très bon, les personnages plutôt sympa et l'univers bien mené.
Bien que lorsque l'on connaît l'histoire, on connaît également les révélations importante qui vont ponctuer le récit. Les véritables changement par rapport à la trame originale vont apparaître vers la fin. C'est une adaptation vraiment très sympa que je recommande. Une des meilleure pour l'instant.
Toutefois, quelques regrets.
{SPOILER}
Edmond devient un gros pleurnichard qui mérite des claques alors que dans le roman, c'est un homme, certes inconscient mais qui sait rester droit et débrouillard. Eugénie devient un personnage plus principal, perdant tout son caractère d'origine... Dommage. Villefort quant à lui, devient un personnage juste mauvais alors qu'il avait pourtant pas mal de regrets un peu partout dans le roman et que l'arrestation de Dantès était pour lui le début d'une tumeur qui le bouffera jusqu'à la fin de sa vie. On parle de la mort du père de Franz mais on ne l'utilise pas pour la suite alors qu'il a accès au souvenir de Noirtier. Peut-être cela aurait été trop compliqué ?
Le comte signe un pacte avec une sorte de "Diable de l'univers" lolilol et ne s'en sort pas. Ça m'a un peu déçu. Mais l'adaptation japonaise décide de faire de Dantès quelque chose d'inhumain, là où celui du roman se découvrira encore un soupçon de gentillesse et de chaleur.