Une université pour surhommes, mais une série en sous-régime
Ah, Gen V, la série qui nous plonge dans une université où même les cafards doivent probablement avoir des superpouvoirs. Malheureusement, cette école pour futurs sauveurs du monde m'a laissé avec une question existentielle : où sont passés les gens normaux dans cette histoire?
La bulle GenV, plus étanche qu'une combinaison spatiale
On se croirait coincé dans une bouteille de soda fermée hermétiquement, mais au lieu de pétiller, ça explose de superpouvoirs à chaque coin de couloir. Contrairement à The Boys, qui explore des thèmes aussi variés qu'un menu de buffet intergalactique, Gen V se contente de décortiquer la vie quotidienne de jeunes super-héros préoccupés par des drames dignes de telenovelas.
Des ados super, mais super centrés sur leur Instagram
Pendant que The Boys nous invite à réfléchir sur les dérives de notre société, Gen V nous plonge dans l'univers fascinant des ados superpuissants qui se soucient davantage de leurs likes sur Instagram que de sauver le monde. On se croirait dans une version améliorée de "Gossip Girl", mais avec des explosions en fond sonore.
Des bavardages superflus dans un monde de superchamailleries
Là où The Boys manie l'art subtil de la critique sociale, Gen V se perd dans les méandres de conversations adolescentes interminables. L'histoire semble être un prétexte pour des dialogues sans fin, nous laissant avec une impression de "Quand Harry Potter rencontre le Club Mickey".
Gen V, l'adolescence en mode super, mais sans l'audace
La série manque cruellement d'ambition, comme si elle avait oublié d'injecter dans ses veines le sérum de la maturité. Après trois épisodes, on se demande si les scénaristes ne sont pas eux-mêmes en pleine crise d'adolescence. Les scènes déjantées sont les seuls moments où la série décolle, mais malheureusement, elles ne font que rattraper une histoire qui peine à décoller.
The Boys, le maître, Gen V, l'apprenti turbulent
En résumé, Gen V ressemble à un comic book où les bulles sont remplies de hashtags et les combats se règlent à coup de tweets. Si vous cherchez une série qui ne prend pas de gants pour secouer la société, mieux vaut rester fidèle à l'original, The Boys, qui nous offre une critique acerbe avec autant de punchlines que Deadpool en plein stand-up. Gen V, quant à elle, semble encore chercher le mode d'emploi pour se hisser au niveau de ses aînés. On lui souhaite bon courage, mais pour l'instant, elle reste en récréation super-héroïque.
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