Acclamée par des maîtres tels que Stanley Kubrick, Steven Spielberg et James Cameron, l’adaptation cinématographique de Ghost in the Shell ne pouvait que laisser présager la création d’une telle série. Visuellement excellente, tant dans son animation que dans ses graphismes, techniquement exceptionnelle pour son époque, Stand Alone Complex se distingue tout d’abord de par une réalisation irréprochable. Cette dernière se trouve magnifiquement complétée par des musiques toutes aussi adaptées que réussies, grâce à une Yôko Kanno au sommet de son art. Pour autant, la qualité de la série réside peut-être davantage encore dans sa substance. Techno-thriller par excellence, rares auront été les œuvres à allier si habilement politique, enjeux militaires, science et terrorisme, articulés autour d’une intrigue empreinte de réflexion psychologique, philosophique et sociétale.
=> Cette critique concerne également la seconde saison de la série, qui fait de nouveau l'objet d'une fiche spécifique sur le site (à laquelle j'ai attribué 9).