Rien de bien étonnant quand on sait que cette série m'a été conseillée par quelqu'un de vraiment inexpérimenté, mais malgré cela cet anime est vraiment atterrant de médiocrité.
Glasslip est un anime made by P.A Works, encore un truc qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille, surtout quand on sait que récemment ils ont pondu Another et Red Data Girl hein. Le comble c'est que le studio ne semble pas apprendre de ses erreurs, ainsi on retrouve les même défauts chez Glasslip (2014) que chez Another (2012).
Dans les deux cas le chara design est assez agréable, mais les dialogues n'ont aucun sens, et certaines répliques qui pourtant s’enchaînent n'ont pas l'air d'avoir le moindre lien entre elles. Les personnages sont vides, et, veuillez excuser l'expression, vraiment très chiants. Entre "David" emo schizophrène qui joue les philosophes de comptoir à ses heures perdues, et la minette qui tombe amoureuse de lui pour une raison qui m'échappe encore pour l'instant, on a déjà envie de laisser tomber au bout de deux épisodes. Les personnages secondaires... il n'y a pas grand chose à en dire, la plupart sont complètement dénués d'intérêt, sauf peut être le coureur qui tente de "rivaliser" avec le héros dans sa quête de l'amour, mais on sait d'office qu'il n'a aucune chance et le résultat est prévisible au possible.
Comme dit précédemment le chara design et les décors sont assez jolis dans l'ensemble, malheureusement on ne peut pas en dire autant de l'animation qui est complètement à la ramasse ou parfois même inexistante. Il arrive qu'au milieu d'une scène, l'anime freeze sur un tableau sur lequel est appliqué une espèce de filtre instagram dégueulasse. Je crois que ça se veut artistique, mais en fait en y regardant de plus près, on a juste l'impression qu'ils avaient la flemme d'animer certaines parties, et au bout d'un certain moment quand ils commencent à avoir recours à cette pratique 4 fois par épisodes, et qu'ils freeze au milieu des dialogues, ça commence à devenir sérieusement casse-pieds.
Le scénario partait d'une bonne idée mais ça se casse complètement la gueule dans le développement, on a l'impression que ça n'avance pas du tout, que ce soit les fragments de futurs (qui sont accessoirement sensés être la base de l'histoire) ou le triangle amoureux écrit à l'arrache, on dirait que rien n'abouti vraiment à quoi que ce soit.
L'ambiance générale de l'anime est lourde et monotone, l'OST est presque strictement diégétique et n'est constitué que d'un ou deux morceaux de piano (et dieu sait que j'aime le piano), il arrive d'avoir uniquement 5 minutes d'OST par épisode.
En définitive Glasslip restera un anime qui se veut poétique, profond et raffiné, mais qui s’avérera dénué de ces trois qualités et qui rate presque tout ce qu'il entreprend. En revanche il aura réussit à faire naître en moi une haine envers les poulets que je ne suspectais pas.
Rien que de repenser à l'anime pour écrire cette critique m'a fatigué, du coup le résultat en pâtit...