La quête finale des sept...ah houps nan en fait!
Tokyo 2014, après LE grand tremblement de Terre ; Gokû, ex-flic reconverti en détective, va se retrouver plongé dans une histoire d'assassinats en série de policiers. Cette affaire très dangereuse va l'amener à être très grièvement blessé à l'œil droit.
Une voix énigmatique accompagnera son réveil et lui révélera qu'un nouvel œil « bionique » capable de le mettre en relation directe avec l'intégralité du réseau informatique mondial, et la capacité de commander à toutes les machines, lui ont été offerte, ainsi qu'un mystérieux « baton-magique » capable de s'allonger à volonté selon les désirs de son possesseur.
(Pour les connaisseurs de culture asiatique, Gokû est le nom japonais de Sun Wukong, singe célèbre du roman chinois le Voyage en Occident, mais aussi le nom d'un autre personnage du manga Dragon Ball, Son Gokû, ou Sangoku)
Il s'agit là clairement d'un manga dit seinen, donc réservé à un public adulte, ne serait ce que eut égard aux nombreuses scènes déshabillées et aux courbes généreuses des plantureuses femmes qui traversent les aventures, et le plus souvent finissent dans les bras, ou le lit... (très souvent) de Gokû, ainsi qu'à la violence certaine, mais non exacerbée, des différentes scènes d'actions.
L'histoire se déroule dans un avenir relativement proche, en tout cas maintenant, mais correspond bien aux standards véhiculés par une S-F trash, façon années 90, mélange habile de rétro (les voitures notamment. les vêtements, et ô mon dieu, les coiffures), ainsi qu'une vision déshumanisée et futuriste des mégalopoles.
Quelques uns auront peut-être noté une certaine ressemblance du héros avec un certain Cobra, « homme ou machine » comme disait le générique français, héros et œuvre phare de l'auteur.
Ils partagent un physique commun, une tendance à la « beaugossitude », des fringues aussi moulantes et kitch, avec une mention spéciale pour Gokû et sa cravate sur torse nu et veste en skaï manche courte... (fallait oser quand même). Un goût prononcé pour les belles femmes, habillés de préférence du minimum syndical pour ne pas être taxé d'exhibitionnisme, la capacité à se sortir de quasiment n'importe quelle situation désespérée, et avec le petit mot drôle ainsi que la classe, s'il vous plait.
Vous l'aurez compris, ce manga est un petit moment de détente, sans autre prétention que de divertir, et à ce petit jeu là il rempli bien ses objectifs, sans pour autant atteindre la profondeur et la richesse de son aîné Cobra. Son avantage est de se finir en seulement 4 volumes, contre 20 pour Cobra.