Critique complète à lire sur Les Joies de Julia.
"The Good Doctor" débarque comme un croisement habile – mais, soyons honnête, le génie en moins – de "Docteur House" et "This Is Us". Shaun Murphy est engagé comme chirurgien dans un prestigieux hôpital. Sa seule petite différence avec ses collègues : il est autiste. Son syndrome du savant pourra-t-il compenser ses difficultés à communiquer et à ressentir de l’empathie ? Si vous souhaitez une série réaliste sur le handicap, passez votre chemin. Alors que la très touchante "Atypical", semblait visser juste en se concentrant sur la façon dont l’autisme d’un adolescent pouvait impacter le reste de sa famille, "The Good Doctor", semble au premier abord se servir de ce handicap comme prétexte pour créer un personnage décalé, dont le caractère asocial et sans filtre peut être source de comique. Mais on aurait tort de condamner aussi rapidement la série, car, au fil des épisodes, la performance touchante et plutôt subtile de Freddie Highmore, qui a le bon goût de ne pas en faire trop, finit par amener le show sur une pente moins glissante et parfois même plus politique, notamment sur les méandres de la gestion d’un hôpital et les questions morales auxquels ses médecins sont confrontés, l’arrivée de Shaun ne faisant qu’exacerber les tensions entre ses collègues. Au final, un show familial et attachant sur la différence et la compréhension de l’autre qui ne pourra que nous faire du bien