Un bel hommage a Terry Pratchett

J’ai regardé Good Omens bien après la « hype » qu’il y a eu à sa sortie. Je me suis lancée dans l’aventure sans savoir où j’allais, et je tiens à dire que c’est un bonne surprise.

Le rythme est réussi. Pour être honnête, j’espère que Neil Gaiman ne fera pas de saison deux. C’est une série de 6 épisodes d’une cinquantaine de minutes, certain dise que c’est trop court cependant a part quelques personnages peu développés (les chevaliers de l’apocalypse ) c’est très complet. On a pas vraiment besoin d’en savoir plus pour comprendre et apprécier l’histoire ! En plus d’un scénario que je trouve réussi dans l’ensemble, j’ai vraiment remarquer un effort dans les transitions et la composition. Je pense au plan quand Aziraphale et Crowley ou Rampa se tiennent tout les deux en arrière plan pendant qu’Adam affronte son père au premier plan. Les deux personnages surnaturel sont flou et l’ange se tient à droite alors que le démon à gauche et on l’air d’être sur les épaules de l’antéchrist. Cela symbolise qu’Adam est humain dans toute sa complexité. C’est un peu la base du cinéma mais tout a un sens et le montage a son propre langage. C’est un plaisir de revisualiser la série pour dénicher les détailles et indices dissimulés tout le long de l’histoire.

L’humour fonctionne, c’est drôle ! Forcément avec Terry Pratchett en co-auteur du roman cela n’est pas étonnant, pour ceux qui ont lu les annales du disque-monde. Il y a beaucoup d’élément absurde ( comme un bonbon qui produit la même énergie qu’un réacteur nucléaire), un comique de répétition ( avec le cerveau des baleines ), d’ironie dramatique (avec le quiproquo entre l’enfant et l’antéchrist ) ! Et comme Terry Pratchett sait le faire, l’histoire est logique. Quand on essai de raconter l’histoire c’est quand même tout un délire :

« En faite, c’est un démon et un ange qui sont sur Terre pour faire leur boulot. Malgré leur camp respectif qui se déteste, ces deux gus ont fini par s’apprécier et devenir ami. Mais un jour les Enfers amène l’Antéchrist sur Terre pour la détruire. Donc ces deux bras-cassés vont devoir éviter la fin du monde en s’occupant de l’éducation de l’antéchrist pour qu’il n’ai pas envi de la détruire. Et comme on ne suit pas vraiment des Prix-Nobel, Crowley se trompe de bébé. On va donc passer toute la série à devoir retrouver l’Antéchrist avant qu’il détruise le monde »

Tandis que le synopsis est cocasse les thèmes abordés comme : Qu’est-ce qui nous définit ? Comment éviter la guerre ? Etc… donne une profondeur à l’histoire mais ça reste du divertissement, mais un divertissement de qualité...

Aziraphale et Crowley une relation amoureuse ? Personnellement, la première fois que j’ai entendu parler de Good Omens, c’est par des fanarts et des Animatics mettant en scène la relation de l’ange et du démon. Les fans, c’est un peu le bémol de la série selon moi. J’ai l’impression que tout ce que les fans ont retenu de cette histoire ( livre ou série) c’est la relation romantique entre Aziraphale et Crowley. Même si je fait partie des gens qui pense que c’est « canon » parce que la mise en scène suffi à le faire comprendre ( les musiques utilisées, le jeux des acteurs...) mais c’est dommage de résumer good omens a ça. C’est sans doute hors sujet car une œuvre n’est pas sa communauté mais je me demande si cela va vraiment aider la série à long terme… Toutefois, pour jouer l’avocat du diable, c’est vrai que Michael Sheen et David Tennat donne une intensité palpable à cette relation. On y crois !

Pour résumer quand on est sensible à « l’humour anglais » et qu’on apprécie Doctor Who, Sherlock et toutes ces séries britanniques ont ne peut que apprécier cette série !