Dans la douce lignée musicale jazzy d'un Cowboy Bebop énervé, "Great Pretender" apporte un souffle de nouveauté scénaristique dans la palanquée des animés made by Netflix. Séduit tout d'abord par le dessin très épuré mais tout aussi expressif de l'anime, je me suis fait embarqué dans cette histoire à la vitesse d'un rafale au dessus de Paris et les 7G qui en ont résulté m'ont plutôt fait kiffé !
Car de la vitesse cet animé en contient ! Aucun répit n'est laissé au spectateur qui suit les pérégrinations d'un groupe d'escrocs international à travers trois affaires liées les unes aux autres par un fil conducteur plutôt solide. Chaque personnage important est abordé dans une moindre mesure pour ne pas laisser sur la faim l'auditoire avide d'informations sur ces individus hauts en couleurs !
"Edamame", Laurent, Abby, Paula forment une équipe très dynamique à regarder évoluer entre relations naissantes et doutes planants sur leurs identités réelles et leurs passés douteux. De ce partenariat naîtra assurément des aventures à faire pâlir Lupin et jalouser Spike Spiegel !
Les histoires abordées dans ces 14 délicieux épisodes nous perdent avec plaisir, laissant le loisir à tout à chacun de réfléchir à qui profite le crime… Que les Jean Sébastien Bach de l'intrigue ne perdent pas espoir, cet animé est fait pour eux ! Et si sonder les souvenirs d'inconnus aux vies trépidantes vous passionnent alors vous en redemanderez :) !