Soyons clair tout de suite : je suis fan de cette série depuis la première saison et ce deuxième volley (non, je n'ai pas honte) me parait encore meilleur.
Pourquoi est-ce que j'aime à ce point cet animé alors qu'il nous montre juste une bande d'ados monomaniaques, obnubilés par la pratique de leur sport ?
Parce que dans Haikyû, l'histoire est secondaire et ce que nous offre I.G production avec cette série, ce sont juste des moments, des grands moments d'émotion.
Et pour arriver à faire ça, il faut respecter deux règles : simplicité et précision.
Car oui, Haikyû c'est tout simple. C'est juste une bande de lycéens qui veulent jouer le mieux possible, pour jouer le plus de match possible, pour jouer tous ensemble le plus longtemps possible.
C'est super facile à comprendre comme enjeu scénaristique et du coup, il n'y a pas besoin d'explications interminables. Par contre, le spectateur doit forcément avoir envie des les regarder jouer et c'est là que ça devient génial : le vrai héros de Haikyû c'est l'équipe entière.
Bien sûr les deux protagonistes sont un peu plus développés que les autres mais c'est très léger et tout les joueurs ont leur importance dans le scénario, même les remplaçants. Et ça franchement, c'est très appréciable quand c'est bien fait car ça renforce l'émotion ressentie par le spectateur.
En gros, on se sent presque comme un ami des joueurs qui connait très bien le parcours de cette équipe loufoque et qui regarde chacun de leur match avec ferveur et tendresse. Bref, nous ne sommes plus vraiment en train de regarder un animé : on a l'impression d'être à l'intérieur de son écran.
Et ça, c'est dû à la précision chirurgicale de la mise en scène.
Script, couleurs, cadrage, montage, direction sonore... Chaque détail semble pensé pour rendre l'immersion parfaite et transformer chaque tir, chaque passe, en un moment d’émotion intense.
Voilà, j'aime beaucoup cette série car elle m'a rappelée pourquoi j'aimais l'animation et grâce à elle, je me dit que ça vaut le coup de se taper une dizaine de séries insipides chaque saison si de temps en temps, on peut tomber sur des perles comme celle-là.