Bosch donc, série présentant un énième flic, avec ses méthodes un peu non-conventionnelles, qui en veut à tout le monde, qui ne voit plus sa famille et qui habite une villa seul dans une grande ville. Un jour il y a un méchant et (Insérez le nom de l'inspecteur) se sent presque obligé de la conclure.
Bref Bosch c'est un concentré de cliché plus gros les uns que les autres. Mais au final, la série se laisse regardé et on finit même par l'apprécier. L'enquête secondaire sur un enfant mort est plutôt glauque à souhait et montre bien les bas-fonds de la cité des Anges. Le passé de Bosch est assez bien posé et retourne réellement l'enquêteur. Et bon sang, le méchant est DE-LI-CI-EUX. Il est fourbe, il est intelligent et il est français. On ne peut pas faire meilleur méchant pour une série américaine.
Mais alors vous direz vous: "Mais enfin Ace! Pourquoi tu as mis que 6? C'est pas logique? Et puis Bosch il est cool non, il écoute du jazz!". Tu as raison Billy! Du moins pour le jazz et le générique qui est plutôt cool avec une musique d'intro géniale pour le coup. Mais vois-tu Billy, ce qui fait que cette série mérite son 6 c'est sa conclusion. Bien trop rapide pour une série de 10 épisodes. Bosch retrouve le méchant et le tue. POINT. On passe à la suite, l'enquête secondaire se résout comme une énigme du père Fourras et on se retrouve avec un enchaînement trop rapide et tiré par les cheveux. Bémol pour la fin puisque Bosch quitte la police pour de bon, sans se dire: "un jour cette ville aura besoin de moi." Non, il se casse!
Donc est-ce que cette série est nulle? Eh bien non, suprêmement puisque que le suspens est présent et donc on se surprend à vouloir la regarder entièrement. Et comme pour toute série de détective, on devient un peu le second de Bosch et on cherche avec lui le pourquoi du comment. Mais la série aurait mérité une conclusion à la hauteur d'un suspens haletant et d'une histoire plutôt cool. Alors le 6 est tout mérité, et c'est bien dommage.