L'éloge de l'école de la rue
Comme beaucoup de gosses des années 90 et malgré tous les efforts de mes parents pour me faire mettre le nez dehors, j'ai passé mes mercredis devant la télé.
Et à cette époque, entre deux épisodes de Pokémon et les Minikeums, on pouvait suivre les tribulations d'Arnold et de ses copains, entre l'école du quartier, les personnages stéréotypés et les leçons de morale. Rien de bien original en somme.
Mais c'est surtout par son univers haut en couleurs que le cartoon de Nickelodéon se distingue. La pension de famille remplie de cas sociaux, les quatre cents coups dans les bas-fonds de la ville, les histoires de fantômes racontées avec talent par Gérald. Arnold nous fait entrer dans son univers en faisant la part belle au monde de la rue et aux légendes urbaines, avec autant de personnages mémorables que d'épisodes: le clochard incrusté à son perron, l'homme pigeon ou encore l'accro au chocolat.
Bref, Hé Arnold, c'est l'histoire de gosses éduqués dans la rue, à l'heure ou l'on grandit devant un écran.
Tout fout le camp, j'vous l'dis moi !