Une vengeance qui déraille
\\\\\\ Saison 1 : Une vengeance sur fond de fer et de poussière //////
Vu que j'étais entrain de jouer à Red Dead Redemption ma copine en a profité pour me proposer de regarder Hell on Wheels histoire de rester dans le thème, et bien je ne regrette pas.
On sent bien l'ambiance western et après guerre de sécession, le héros est un sudiste ouvert d'esprit mais rongé par la vengeance, en effet sa femme et son fils ont trouvés la mort assez violemment, victimes d'une bande de Yankee que notre héros s'applique à retrouver et assassiner.
Pour ce faire Cullen Bohannon (le héros incarné par Anson Mount), se retrouve impliqué dans la construction d'une ligne de chemin de fer transcontinentale, une situation pas trop sure vu les magouilles qui entourent cette entreprise qui doit réussir dans des délais serrés et ainsi devancer les autres compagnies, une vrai ruée vers l'ouest donc.
Bohannon est un personnage agréable car en plus de dégager un putain de charisme il est loin d'être tout blanc et ne part pas toujours sauver la veuve et l'orphelin, il n'hésite pas à tuer quand ça l'arrange mais ne sombre pas dans la méchanceté pure, on apprécie ses mésaventures, comme ses succès.
La série parle aussi des problèmes liés aux peuples indiens qui font de la résistance à l'irruption de la société américaine dans leur terres et aux peuples afro-américains qui sont libres depuis peu de temps, beaucoup de blancs ne considèrent pas cela comme un acquis, ce qui nous amène à un autre personnage principale, Elam Ferguson (incarné par Common), un métisse qui va se battre férocement pour le respect de sa liberté en s'attirant ainsi l'attention de Bohannon, un compagnon fort et lui aussi plein de ressenti avec une volonté de profiter de sa liberté fraichement acquise en piétinant quiconque la lui conteste.
Autre personnage qui se détache du lot, Le Suédois (incarné par Christopher Heyerdahl) est un norvégien (en fait) qui prends en grippe Bohannon dès le début, l'acteur a été relooké pour avoir un tête de pervers sexuel couplé avec un sadique insensible, il assure la sécurité au sein de la construction de la voie intercontinentale, un personnage qui ressort bien, il nous repousse facilement et sa façon de parler colle très bien au perso assez retors.
Hell on Wheels est un melting pop de tout ce que contient la culture américaine d'après guerre de sécession, une poignée d'américains qui œuvrent pour la révolution du transport américain et leur liberté personnelle. Ainsi loin de tout ils devront apprendre à vivre et travailler ensemble, ce qui reste assez difficile vu les origines de certains et les activités peu légales de beaucoup. Chacun apporte en plus ses problèmes avec lui.
Une aventure poussiéreuse et intransigeante.
\\\\\ Saison 2 : Tout déraille /////
Bon c'est la merde, les héros de la série en voient de toutes les couleurs, cette saison est d'ailleurs encore plus sanglante et pleine de trahisons que la première.
Les faibles subissent totalement et les forts essayent de survivre.
Les ennemis de Durant et les détraqueurs du chemin de fer se soulèveront pour essayer d'arriver à leur fin.
La série reste palpitante avec tous les changements, aucun personnage ne ressort de cette saison dans le même état qu'au début.
Un final grandiose, en apothéose, toute la tension, la violence et le chaos qui bouillonne pendant la saison y explose, c'est sanglant et certains personnages en pâtiront sévèrement voir définitivement.