Hello, me, c’est l’histoire d’une femme âgée de 37 ans victime d’un terrible accident 20 ans plutôt. Depuis ce traumatisme, elle reste bloquer dans le passé et finit par mener une vie chaotique. C’est alors que son double adolescente fait son apparition...
Une histoire originale, mais plutôt mal construite. Les scénaristes essayent d’aborder un sujet souvent évoqué dans les livre de psychologie qui consiste à guérir son enfant intérieur. Ils se servent de cette adolescente pour évoquer la façon dont on devrait renouer et traiter notre enfant intérieur, afin de se libérer de la culpabilité pour pouvoir entrevoir un avenir meilleur. Il y a des passages bien abordés, notamment celui de la culpabilité et des ravages qu’elle peut engendrer dans la vie de quelqu’un. Grâce à l’introduction de cette jeune fille, judicieusement et parfois de façon amusante, les auteurs s’amusent à décrypter le regard qu’on peut porter sur nous mêmes. En revanche, L’écriture des leads masculins est limite. Aussi, on a droit à la philosophie d’entreprises tout droit sortie des services de communication au sein des grandes sociétés et parfois, on a le sentiment que les auteurs font l’apologie de l’utilité des snacks (chips en tous genres) pour palier à nos problèmes psychologiques. Personnellement, je n’ai rien contre les placements produits, d’ailleurs sans eux certains projets ne verraient pas le jour, mais de là à en faire un sujet à part entière dans un scénario, c’est limite et cela nuis véritablement à cette histoire. Même si la trame du récit est plutôt bien géré du début à la fin avec notre héroïne principale, il n’en reste pas moins que les événements qu’ils entourent sont parfois dénués de sens et l’histoire familiale sous exploitée. Le jeux d’acteur est pas mal, mais la réalisation est moyenne.
J’ai attribué cette note, car l’idée est intéressante, l’histoire de notre protagoniste reste touchante et son cheminement est pertinent. Après pour le reste, c’est bourré de clichés et de leçons de morales, mais bon, tout n’est pas jeter. Une série très très moyenne sur le fond et la forme, ça regarde sans plus.