Okayyyy ce titre de critique est nul. Mais comme ce drama tourne autour du monde fabuleux (et gras) de ce qu'on appellerait chez nous les gâteaux apéro, je demande un peu de pitié. En plus, vous devriez en profiter ! C'est à peu près le seul truc marrant que vous allez voir dans cette critique, parce qu'à part les curly et les tucs, les scénaristes ont un peu oublié d'être drôles. Ce qu'ils n'ont pas oublié, par contre, c'est le patos. Moooon dieu que c'était larmoyant. Il n'a pas du se passer un épisode sans qu'ils y aillent au forceps pour essayer de nous faire chialer. Ce qui, tout à fait entre nous, finit effectivement par arriver, mais pas par pitié pour les personnages. Par ennui. Vous savez, ce fameux moment où vous vous dites pour la 3e fois "j'ai pas déjà vu cette scène ?".
Côté histoire, pourtant, ça semblait bien partir ! Une lycéenne qui rêvait de devenir la prochaine Fin.K.L (groupe de kpop so hype des années 2000 ndlr) ne tourne finalement pas du tout comme prévu et devient, 20 ans plus tard, calamar à temps partiel dans un grand magasin. Comment ? Par quel maléfice ? On veut tous savoir ! Mais comme si cet énorme raté professionnel ne suffisait pas à nous tenir en haleine, le karma de cette pauvre femme (Bahn HaNi) avoisine clairement les -8000. Il lui arrive à peu près toutes les tuiles du monde connu des dramas : son père meurt, son patron est un mytho, elle se fait virer, finit à l'hôpital, puis au poste de police, sa BFF peut pas la blairer, sa soeur non plus, sa grand-mère non plus, elle se fait draguer par un fils de PDG (quoi ? Pour moi c'est une tuile !), et j'en passe sans doute. Une bonne grosse vie bien pourrie, dont on finit par se désintéresser complètement tellement c'en devient lourd. Puis, subitement, son "moi" adolescent débarque du passé pour remettre ce calamar sur la paille... sur les bons rails. Ma foi. Pourquoi pas. Après tout... On n'est plus à ça près hein ?
Forcément, la Bahn HaNi du passé ne comprend pas comment elle a pu si mal tourner et rentre dans son propre lard de 20 ans de plus. Forcément aussi, l'autre ne veut rien lui dire en espérant la protéger des souffrances qu'elle a vécus (meuf, c'est toi-même ! Un peu de logique, me*de.). Toujours forcément, puisqu'elles sont la même personne, elles font souvent des mouvements synchronisés, réagissent pareil, parlent pareil, mais... Malheureusement, ce qui était censé être drôle, ne l'est pas. Et pour terminer cette série de "forcément", je ne peux pas passer à côté du monticule de clichés qui nous est servi, notamment autour du fils de PDG (Han YuHyeon). Je ne vais surprendre personne en vous disant que, comme par hasard, Han YuHyeon connait Bahn HaNi depuis trèèèèès longtemps parce que, toujours par hasard hein, elle l'a sauvé d'une bande de méchants quand il était petit !
Bon bref. Tout ça pour dire que rien ne m'a convaincue dans ce drama, de la tante du PDG au personnage principal, en passant par la pléiade de personnages secondaires tous plus plats les uns que les autres. Même si le sujet principal semble plutôt être "c'est pas grave si t'as foiré tes rêves, être gentille avec les autres ça suffit pour vivre" (expérience perso : non, ça ne suffit pas. J'ai encore jamais réussi à m'acheter des pâtes avec mon smile -encore moins en 2021-), je me permet une remarque sur le couple formé par Bahn HaNi et Han YuHyeon : il a 0 crédibilité. Il en devient même gênant. C'est dire.
Si j'ai mis 5, c'est pour Kim YoungKwang. Cet acteur, que j'avais déjà repéré dans Pinocchio, a un truc. Il faudrait que je le vois dans une bonne production un jour, pour être sûre.