Hierro prodigue les mêmes effets réjouissants que les séries scandinaves et étrangères à l'époque de leur émergence, après des années et des années de quasi-hégémonie anglo-saxonne.
J'ai ressenti le même plaisir à découvrir un nouveau décor, voir de nouvelles têtes et entendre une autre langue qu'en leur temps, quand ont débarqué sur nos écrans The Killing, Bron et Montalbano pour n'en citer que quelques unes.
En plus de la beauté sauvage de l'île, magnifiquement filmée, loin du tourisme de masse auquel on associe habituellement les îles Canaries, les ingrédients sont bien dosés et bien distillés: une juge, mère célibataire d'un enfant lourdement handicapé, venant du continent (autant dire une quasi-étrangère), un suspect principal plus qu'ambigu et une fête religieuse dont les préparatifs empiètent sur le bon déroulement de l'enquête.
L'intrigue enfin est finement construite. On se prend un bon coup derrière la tête au moment où l'on s'y attend le moins, ce qui somme toute est bienvenu et une marque de réussite dans le registre en question.
Vivement la 2ème saison!
Merci de m'avoir lue.
Amitiés,
Dustinette