Higurashi: When They Cry par Knowledge
Cet anime est une perle. Le début peut paraitre déroutant, voire plat pour certains d'entre nous, mais il faut s'accrocher pour découvrir l'un des meilleurs animes de la décennie.
Je parlerai au nom des deux saisons de l'anime qui font la série complète (la pseudo 3e saison n'étant composée que d'amv, je passerai).
Au début, tout va bien, on découvre une petite vie basique d'un pré ado basique dans un village basique avec ses amis sympas. C'est vrai, au début, si on ne sait pas comment se déroulent les épisodes, on est tentés de se dire : "c'est quoi ce... TRUC ?". Pour l'avoir vu en VOST, je me suis même dit que la voix de Satoko (la gamine blonde) était diablement énervante.
Sauf que, à la première salve d'épisodes, à la fin, on a les yeux grands ouverts et on se demande comment ça va continuer. Cycle perpétuel de meurtres tous plus sanglants les uns que les autres, on est perturbé, et on s'habitue à les voir "ressusciter" après chaque cycle, s'attendant à une nouvelle montée en puissance.
Première saison, on cherche la logique, surtout entre les jumelles, on cherche à comprendre. Et à la fin, nous avons quelques réponses à nos innombrables questions, mais pas à la principale : pourquoi ?
Fort heureusement, la seconde saison y répond avec brio, intégrant un nouveau personnage dans le groupe, personnage qu'une seule est capable de voir. On regarde, encore, quelques cycles, et on finit par trouver de la logique dans l'illogisme, de la réalité dans le rêve.
Ce genre d'anime donne parfois une fin décevante parce que bâclée, ou simplement tronquée. Ce genre d'anime ne donne parfois carrément pas d'explication. Mais là, la magie opère, on est dedans, et on passe un bon moment, se surprenant à frémir à l'idée d'entendre une petite rouquine rigoler derrière notre dos.
Ici, le carnage a une explication, le carnage est justifié, et le carnage est excellent. Le simple fait de voir des personnages, avec un design très mignon, démembrer, crucifier, torturer leurs semblables constitue pour moi la quintessence du jouissif.
Hinamizawa, à voir, à revoir, mais surtout, oubliez la VF.
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