Revoilà l’éternelle rengaine de Murphy ! Les jolis acteurs, les jolis décors, la jolie lumière... et comme à chaque fois tout sonnent faux ! Si on voulait recrée le Hollywood des années 50, il aurait fallu avoir l’audace d’en ressusciter ses légendes ! Dans leurs grandeurs comme dans leurs décadences (Vivienne Leigh était bipolaire et s’envoyer 2 paquets de clope par jour, Ana May Wong était alcoolique, et Rock Hudson était certes naïf, mais pas complètement idiot.)
Comme souvent avec Murphy tout est trop propre, trop lustré ce qui enlève de la profondeur aux thématiques importantes (prostitution, racisme...) On attend patiemment le moment clef, la scène qui viendra donne de la profondeur à l’ensemble, attente vaine et désabusé puisque la série n’est finalement qu’une immense marre de miel et de sucre dans laquelle le dernier petit oiseau de Murphy s’évertue à battre des ailes, sans jamais prendre son envol..