Je n'aime pas trop les séries Netflix. Stranger Things m'avait laissé un goût amer de déjà vu.
Mais c'est en grand fan de Kevin Spacey depuis son rôle dans Usual Suspect, et American Beauty, que j'ai été piqué par la curiosité.
House of Cards a du très bon, et du moins bon.
C'est une série riche en rebondissements, qui dispose d'un tas de personnages plus ou moins réussis.
Le personnage principal, Frank Underwood, grosse pourriture, est jouissif à suivre.
Là ou les séries Américaines nous font suivre l'évolution de leur héro, House of Card semble innover
en nous proposant de suivre "le grand méchant pas beau de l'Histoire".
J'ai également beaucoup apprecié le couple Underwood.
Disons le clairement, House of cards est une série dans laquelle ça parle beaucoup.
Les évènements s'enchainent à une telle vitesse,
qu'il est parfois difficile de tout suivre, à la manière d'un 24 heures chrono.
La pluspart des acteurs / actrices excellent dans leur rôles, bien que la pluspart d'entre eux soient
de illustres inconnus.
Le scénario part parfois en vrille. Il tisse un tas de sous intrigues inutiles qui auraient pu être
évités.
La série dispose d'une photographie splendide et unique en son genre.
Certaines situations fictives sont très proches de la réalité.
Sa grande série rivale pourrait s'appeler Scandal, les séries politiques sont rares,
et restent un exercice délicat à appliquer.
House of cards n'est pas sans défauts, bien sûr, mais j'ai aussi beaucoup apprecié la non-violence
qui règne dans la série, là où certaines scènes de Walking Dead sont parfois très dures à regarder.
En conclusion, House of Cards reste un bon moment de détente, mais typiquement Américain.