Oui, c'est bien le genre de Franck Underwood (FU pour les intimes) de nous servir cela sur un plateau d'argent. C'est un anti-héros parfait dans son rôle et dans son costume. Et il n'en faut pas plus que lui et sa diabolique femme, Claire, pour faire un couple démentiel prêt à en découdre.
Cols blancs, costumes de très bonne facture, c'est une guerre de pouvoir dans cette série. L'action se fait essentiellement dans les paroles. Et elles font mouche. Autant sur les personnages que les spectateurs. Franck vous met directement dans la confidence lorsque, d'une manière détachée, il s'adresse à vous. Vous êtes un peu là pour le guider finalement, donner votre approbation. C'est très sympa à apprécier.
Enchainant les différents buts et défis, même si, il faut l'avouer, ces derniers ne sont pas très nombreux et insurmontables dans la première saison, cela monte crescendo jusqu'à une saison 3 studieuse. Oui, cette fois, Franck est bel et bien dans la merde et le voici, lui et sa femme, dans leurs derniers retranchements. Oui, encore des plans en tête, ne vous inquiétez pas, mais cette fois, le travail n'est pas mâché.
Alors prenez vous un verre de whisky, deux glaçons et installez vous confortablement devant la réussite vicieuse de notre couple préféré pour le meilleur... et pour le pire.