Le feuilleton sans histoire qui n’excitera personne. Il est difficile d’intéresser quand la proposition est aussi mince. Deux gars veulent créer une marque de jeans ? Tant mieux pour eux. Qu’y a-t-il d’intéressant là-dedans ? Rien. On se perd dans le vidéo-clip avec dialogues et peu de musique. Dès le générique MTV style on est prévenu. C’est en total décalage avec le sujet, et destiné aux ados (ou adultes), qui aiment les ambiances cools, sans prise de tête, pas de problèmes à résoudre, un semblant d’histoire, pas de sérieux en somme. Pour ne rien arranger, ils ont choisis des acteurs de seconde zone qui n’accrochent pas du tout l’écran. Tous ont l’air de seconds rôles, tous ont l’air de réciter leur dialogues, et cela se voit d’autant plus que c’est une série. Casting pas bon, série mal partie. Le but n’est pas de montrer la difficulté à monter une affaire ou survivre dans le business en Amérique. Le titre est ambitieux, le scénariste par contre est très peu exigeant. Le but, comment s’amuser à NY, tout simplement, d’ailleurs les gars sont tout le temps en soirée, la bande son est Hip Hop, et les problèmes se résolvent tous comme par magie, très irréalistement si je peux me permettre un néologisme. Alors c’est vrai que ça parle beaucoup, mais pour dire quoi, réellement. A la fin, quand tombe le twist final, il tombe comme un cheveu sur la soupe, téléphoné car les épisodes sont très courts, une demi heure à peu-près, et ça ne donne pas le temps d’installer une histoire qui tienne la route, ou une réelle ambiance, on a plus une suite de scènes-gags plus ou moins comiques. Ainsi, le héros va gueuler complètement bourré sous les fenêtres de son ex re-maquée ; ce même ex l’invite à prendre un pot pour discuter chiffons ? Le pote du gars à l’idée de vendre des skateboards dans la rue parce qu’ils ont besoin de 1500 dollars d’urgence, et coup de génie, il se fait 1500 dollars en une seule journée ? Ils vont en soirée et tombent des nanas, et ainsi de suite…sans suite, ni réel enchaînements. Le seul qui arrive à intéresser, c’est Luis Guzman, dans un vrai second-rôle, celui de l’oncle qui sort de tôle, vraie gueule, vrai acteur, jeu solide, parfois inquiétant, mais il n’a pas besoin de forcer tellement les autres sont transparents. Cela donne une série très déséquilibré. Ils sont vides et vont le rester. J’avais regardé à cause du titre, je m’imaginais apprendre des trucs au cas où je m’égarerais du côté de NY. Mais on n’apprend rien. Fausse piste.