"Yo Ben! Wake up! It's time to get paid."
C'est l'histoire de deux mecs à New York. Un latino qui parle beaucoup, vite et qui ne peut pas s'arrêter de le faire et un petit blanc qui ne le fait pas assez. L'archétype du duo de losers magnifiques, un brin cliché mais qui fonctionne parfaitement. La vingtaine bien tassé mais toujours post-adolescents, ils voient tous leurs copains réussir et se transformer lentement au pire en hipsters friqués, au mieux en artistes reconnus. Forcément on va suivre l'ascension de ces deux petits cons dans le cruel monde de l'art et de la mode. Et vu comment ils se démerdent c'est pas gagné.
New York et HBO. Une histoire d'amour longue et fructueuse (Sex & The City). Il y a à peine quelques mois Bored To Death s'installait à Brooklyn pour une histoire d'écrivain-détective très Woody Allen, How To Make it in America récidive. Des bas quartiers du Bronx jusqu'aux galeries d'art de Manhattan. Comme pour les séries citées au dessus, la ville, le quartier est un personnage à part entière. La musique participe aussi à l'enrobage cool. Avec des histoires de losers new-yorkais, on s'attend à tout moment à entendre surgir A Tribe Called Quest ou Richard Hell du fond d'un juke-box. Ce qui arrive dès le deuxième épisode. La bande son collectionne les choix de bon goût (en français dans le texte). Sans oublier ce générique, juste parfait.