Gon, jeune ado de 12 ans, part de son île natale pour passer l’examen professionnel de hunter (la carte d’hunter permettant de faire partie de l’élite des aventuriers et de bénéficier de plusieurs passe-droits). Celui-ci souhaite notamment retrouver son père, Hunter célèbre, qui a passé l’examen au même âge…
Vous l’aurez compris, Hunter x Hunter et un shonen et en applique les schémas habituels (jeune ado qui suis un parcours initiatique jonché de difficultés, mais aussi de rencontre et d’amitiés, avec toutes les métaphores sur le passage à l’âge adulte que cela suggère).
Si, sur la forme, on retrouve la plupart des codes du shonen, le fond est lui différent des productions génériques et pâlichonnes dont nous sommes habituellement abreuvé.
En effet, Hunter x Hunter se distingue par des dialogues et des combats plus riches et mieux pensé que dans la plupart des amines du genre, le tout avec une galerie de personnages ambivalents et qui donnent l’impression de ne pas être que de simple faire valoir (tous ont un caractère et des buts qui leurs sont propres.)
Les 148 épisodes (divisés en plusieurs arcs narratifs assez distincts) permettent de crée un univers complexe et dense, ce qui sert un récit ponctué d’une certaine violence (plus suggéré que montré) et aussi par des tirades inhabituellement profonde pour le genre. On note également que le tout est bien servi par une bande son à la hauteur (particulièrement dans l’arc « York Shin City »).
On peut néanmoins regretter que la volonté de tout vouloir constamment expliquer (par un narrateur qui peut être omniprésent dans certains arcs narratifs) ce qui (à mon sens) provoque certaines lourdeurs. Ces pertes de rythmes sont toutefois rehaussées par une animation qui montre toute sa qualité dans les moments clés du récit.
En définitive, Hunter x Hunter fait partie du panthéon du shonen et je conseille cet anim, même aux trentenaires blasés comme moi.