Un shonen original ? Un enfant sur les traces de son père, du déjà vu mais pourquoi pas.
Un examen Hunter ? Epreuve n°1, épreuve n°2...épreuve n°5. Fini, bravo vous êtes Hunters. Ah non en fait il reste une épreuve n°6. Et une fois qu'on a fini cette recette scénaristique banale, c'est reparti pour un tour sans saveur avec un tournoi. Combat n°1, combat n°2... ARGH.
La tante est le seul personnage féminin avant une vingtaine d'épisodes, et quand il y en a d'autres, leur écriture est digne d'un collégien prépubère ayant fait son image des femmes via la téléréalité : l'une parie son corps pour gagner un combat, une autre ensorcelle avec des baisers, et une dernière se bat avec un aspirateur...
Sans oublier le rythme et le scénario qui sont très lents. La présence de la voix off est malvenue car elle n'offre aucune nouvelle grille de lecture et ne semble que paraphraser des épisodes sans substance. L'univers nous promettait des Hunters à la poursuite de créatures fantastiques. A la place, des gueguerres de mafieux sans profondeur ni originalité. Après 45 épisodes à tenir bon, j'abandonne.