気になります !

Commençons par le plan technique qui est très bon, Kyoto animation fait encore et toujours du bon travail et on a ici un trait assez proche de K-on, peut-être même un peu plus fin et détaillé. Je me suis surpris à dire dès le premier épisode : "C'est beau !".

Kyoto animation a l'habitude de donner dans le style "tranche de vie en milieux lycéen", avec des série excellentes telles que La mélancolie de Suzumiya Harui, Lucky Star, Nichijou ou encore K-on, toutes dans un style assez différent et intéressant.

Un peu à la manière de Suzumiya Harui, on se retrouve ici avec un club qui se forme un peu par hasard... un club de littérature d'aillleurs (Suzumiya squatte le local d'un club de littérature pour ceux qui ne suivent pas :p ).
Le héros fait d'ailleurs aussi un peu penser à Kyon : nonchalent et aspirant à vivre une vie tout ce qu'on fait de plus tranquille... mais il se retrouve embarqué dans plein d'intrigues à cause d'une jeune fille énergique, qu'il suit soit disant à contrecoeur.

Je site beaucoup de similitudes avec d'autres animes, mais qu'est-ce qui rend donc Hyouka différent ?
Il est pleins d'enquête intriguante, mais il reste en même temps très réaliste !
Toutes les situations pourraient réellement avoir lieux, on ne part pas vers du fantastique ou des "mystérieux mystères" que nul n'aurait pus résoudre, on s'ancre à fond dans la vie réel et c'est peut-être bien ce qui fait qu'on s'attache beaucoup aux différents protagonistes.

Il ne faut pas chercher dans cet anime qu'il y aie beaucoup d'action ou d'événement qui sorte complètement de l'ordinaire. C'est un anime qui prend son temps, qui nous donne le temps de nous attacher aux personnages et qui nous plonge dans des intrigues réalistes et tout de même intéressantes.

A l'instar de K-On ou d'Hanasaku Iroha, pour apprécier cet anime, il faut apprécier de se plonger dans le quotidien "classique" des japonais.

J'ai trouvé la fin un peu abrupte et "bâclée" en un épisode, ce qui est fort dommage... mais ça n'enlève rien au charme des 21 autres épisodes. On dira qu'on nous laisse imaginer la suite.