Peinture destroy et sans pitié du monde de la finance à Londres, où réussir et parvenir à ses fins revient à se fondre dans un moule fait d'alcool, de drogues et de sexe, de s'accomplir à travers des passages d'obstacles inévitables (la personnalité des seniors, l'appréciation de la masse, des associés). Si l'ensemble fleure bon la débauche (avec juste ce qu'il faut de provocation) et ennuie de temps à autres, la plastique moderne voire glaciale et la direction sonore permettent d'élever la série vers de sérieuses prétentions artistiques. A voir si la seconde saison sera du même calibre.