Ino-Battle Wa Nichijo-Kei No Naka De (je ne vais pas réécrire le long titre à chaque fois) est une romcom qui décide de prendre a contre-pied certains clichés bien connus de la japanimation, le fait plutôt bien sans pour être autant être d’une originalité et d’une passion débordante. Ajoutez à ça la patte visuelle de Trigger, et vous obtenez un bon petit animé.
Ino-Battle raconte la nouvelle vie d’un groupe de lycéens membre d’un club de littérature (oubliez ce détail, ça ne sert quasiment à rien), qui se retrouve un jour avec des pouvoirs surnaturels d’une puissance redoutable. Quatre filles avec des capacités incroyables et un garçon chuunibyou qui se retrouve avec le pouvoir le plus nul mais tellement fiable et héroique, le bon postulat pour une romcom harem. Les premiers épisodes sont plutôt tournés vers la comédie, et montre le quotidien somme toute normale de ces élus qui n’ont pas à se servir de leurs dons. Alors, c’est pas mal, c’est divertissant sans être particulièrement drôle, les personnages semblent un peu déjà-vu et les situations comiques sont trop évidentes pour arriver à tirer un vrai rire. Mais dès l’épisode 5, l’animé devient plus triste, ça garde le cap de la comédie mais on a droit à de vrais tranches d’émotions qui, bien aidé par le travail visuel, fonctionne particulièrement bien sur le spectateur émotif que je suis. Les petites phrases pour briser le quatrième mur ou prendre à revers le cliché qu’on attendrait d’un shonen du genre sont souvent bien pensé et arrive juste quand il faut (particulièrement dans le dernier épisode). Même la trame de Tomoko qui veut, en secret, devenir auteur de light novels et est aussi une chuunibyou apporte encore plus de ce côté méta. Ca reste tout de même une romcom harem avec des filles toutes amoureuses du « héros », mais les scènes classique d’amour ou de découverte de cette amour sont ici de très bonne qualité, je vous l’assure.
Visuellement, c’est du Trigger. Que dire, excepté qu’avec du matériel bien cliché, il arrive a tirer des moments visuels absolument magnifiques. Les démonstrations de pouvoirs déchirent et ont cette patte, cette fluidité qui a tant de gueule à l’écran. Les séquences émotion des derniers épisodes, notamment celle de Tomoko qui est super simple dans sa construction et pourtant, comme on dirait dans Pokémon, c’est super efficace. Le reste, les décors, l’ambiance, c’est du très bon travail a la Trigger, rien à redire.
Ino-Battle, c’est un vrai bon animé que je conseille, qui a son originalité, même s’il faut l’attendre, et pas mal de beaux moments à offrir, une autre réussite pour le fameux studio Trigger.